Après Édouard Philippe, le local de campagne du ministre Gérald Darmanin, tête de liste aux municipales à Tourcoing (Nord), a été tagué ce dimanche 1er mars par des manifestants hostiles au 49.3.
Depuis que le gouvernement a annoncé avoir recours à cet article de la Constitution pour adopter la réforme des retraites, l'opposition s'organise. Chacun de son côté pour peaufiner les deux motions de censure. Mais les leaders de droite ou de La France Insoumise n'attendront pas ce mardi 3 mars dans l'hémicycle pour crier au déni de démocratie.
Depuis samedi 29 février au soir, ils dénoncent le "coup de force" et le "cynisme" du gouvernement. Jean-Luc Mélenchon parle même de "pulsion totalitaire" d'Emmanuel Macron. La façon dont le passage en force a été décrété un samedi matin reste également au travers de la gorge des parlementaires.
Quoi qu'il en soit, ce mardi 3 mars à l'Assemblée nationale, le texte sera considéré comme adopté, sauf si une de deux motions de censure est adoptée, ce qui est presque impossible car il faudrait que le gouvernement soit lâché par sa majorité. La réforme poursuivra donc son chemin au Sénat au mois d'avril, où l'opposition promet déjà une "guérilla" parlementaire.
En attendant le Premier ministre fait tout pour ne pas multiplier les fronts de contestation. Édouard Philippe ne veut surtout pas que la fronde syndicale s'ajoute à la colère des députés. Il a donc pris la plume dimanche pour les rassurer.
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