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Meurtre raciste à Puget-sur-Argens : ce que l'on sait sur les vidéos filmées par le suspect avant son passage à l'acte

Le suspect de 53 ans a été interpellé peu après les faits. Il a depuis été placé en garde à vue. Il avait, entre autres, diffusé deux vidéos de nature raciste, l'une avant son passage à l'acte, et l'autre après, revendiquant son acte.

Portrait d'Hichem Miraoui devant le salon de coiffure où il travaillait, Puget-sur-Argens, le 3 juin 2025.

Crédit : Viken KANTARCI / AFP

PUGET-SUR-ARGENS - Ce que l'on sait sur les vidéos filmées par le suspect avant son passage à l'acte

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Quatre jours après l'attentat raciste à Puget-sur-Argens, dans le Var, on en sait plus sur les revendications du suspect. La victime, Hichem Miraoui, 35 ans, coiffeur, a été tuée parce qu'il était étranger. Il a été assassiné par arme à feu, et un autre voisin d'origine turque a été blessé.

Le tireur, un Français de 53 ans, a revendiqué son acte dans plusieurs vidéos glaçantes sur les réseaux sociaux, dans lesquelles il appelle à s'en prendre aux étrangers. Parmi les multiples diatribes prononcées face caméra, celle-ci, juste avant les faits : "Ce soir, on dit stop aux islamiques de mes deux… Vous allez voir, ce soir, on va faire un carton".

Ces propos haineux s'en prennent "aux bicots", "aux gauchos" et aux "sans-papiers". Le forcené incite ensuite à l’imiter : "Réveillez-vous, allez les chercher là où ils sont", avant de conclure : "Moi, je ne fais pas allégeance à Al-Qaïda ou quoi que ce soit, moi, c'est l'allégeance au bleu blanc rouge".

L’assaillant incitait à voter pour le RN

Dans son discours troublant, le meurtrier évoque le Rassemblement national au fil de ses vidéos. Il cite Jean-Marie Le Pen au sujet d'une supposée inaction de l'État face à l'immigration.

"Il nous avait dit qu'on serait dans la merde. On est dans la merde", déclare le tireur, qui incite également à voter pour le Rassemblement National : "Je ne suis pas pro-RN, mais si Marine ou Jordan ne passent pas, les mecs, réveillez-vous, vous allez vous faire avoir".

Dans une de ses vidéos, l'assaillant annonce enfin son intention de mourir pour la France, arme à la main. Il sera finalement interpellé sans heurts par le GIGN, dimanche 1er juin, à l’aube.

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