Les infos de 6h - Féminicide à Montpellier : ce que l'on sait

Un homme de 72 ans a tué son ex-épouse, mardi 20 février, sur le parvis du tribunal de Montpellier. La femme de 66 ans a été touchée d'une balle en pleine tête. L'ex-mari a ensuite retourné son arme contre lui. Divorcés depuis 2016, ils avaient rendez-vous devant le juge des affaires familiales pour liquider leurs intérêts patrimoniaux. Ce drame rappelle que, même des années après une rupture, un homme peut vouloir s'en prendre à son ex-femme.

 Après huit ans de divorce, la relation entre Jacques B. et son ancienne épouse, Marie-Pierre, était toujours conflictuelle, mais il n'y avait jamais eu de violences physiques. 

Mardi 20 février avait lieu le dernier rendez-vous devant le juge aux affaires familiales, la dernière formalité pour liquider les intérêts patrimoniaux. Jacques B. allait devoir se résoudre à vendre sa maison, une propriété familiale dans laquelle il accueillait des réfugiés ukrainiens depuis quelque temps.

L'homme pouvait posséder un 357 Magnum canon long, car il était tireur sportif. Arrivé en avance au tribunal, il s'est assis sur un banc, devant l'entrée et a tiré sur son ancienne épouse, quasiment à bout portant, dès qu'il l'a vue. La victime n'a pas eu le temps de réagir. Il a ensuite retourné l'arme contre lui. L'enquête des policiers se poursuit pour vérifier s'il avait fait part de ses terribles intentions.

À écouter également dans ce journal

À lire aussi

États-Unis

États-Unis : un dentiste condamné pour le meurtre prémédité de sa femme par empoisonnement au cyanure

Agriculture - Le Premier ministre doit tenir une conférence de presse, mercredi 21 février, pour dévoiler son projet de loi sur l'agriculture, après des semaines de crise. Ce projet doit rassembler une partie des mesures annoncées avec la souveraineté alimentaire en clef de voûte.

Manouchian au Panthéon - Une centaine de personnes s'est recueillie devant le cercueil du résistant communiste arménien, mardi 20 février, à la veille de son entrée au Panthéon. Missak Manouchian a été fusillé par les nazis il y a 80 ans.

Santé - L'ANSM, l'autorité du médicament, veut lutter contre la mauvaise utilisation de certaines molécules. Elle dénonce un mésusage, comme le détournement de l'Ozempic, traitement contre le diabète, pour ses propriétés amaigrissantes, ou l'addiction aux antidouleurs et aux somnifères.

À écouter aussi

Enquêtes criminelles

Affaire Beaugendre (1/2) : qui a abattu la mère de famille sur le pas de sa porte ?

03/07/2025 à 02:05 - 23m44s