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Les infos de 18h - Procès de Nordahl Lelandais : la personnalité de l'accusé étudiée

Le procès du maître-chien de 38 ans pour le meurtre du caporal Arthur Noyer s'est ouvert ce lundi 3 mai devant la cour d'Assises de Chambéry.

La famille d'Arthur Noyer a brandi un portrait de la victime lors de la première journée du procès de Nordahl Lelandais à Chambéry.
La famille d'Arthur Noyer a brandi un portrait de la victime lors de la première journée du procès de Nordahl Lelandais à Chambéry.
Crédit : PHILIPPE DESMAZES / AFP
Le journal RTL de 18h du 03 mai 2021
00:11:20
Le journal RTL de 18h du 03 mai 2021
00:11:19
Anne Le Henaff - édité par Florine Boukhelifa
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Il dit "n'avoir jamais voulu donner la mort". Le procès de Nordahl Lelandais s'est ouvert ce lundi 3 mai dans la matinée devant les Assises de Savoie, à Chambéry. L'ancien maître-chien de 38 ans y est jugé pour le meurtre d'Arthur Noyer, mais maintient sa version : une bagarre qui aurait mal tourné. Durant l'après-midi de cette première journée, la Cour a examiné sa personnalité, pendant que l'accusé tentait de lisser son image.

D'une voix calme, très posée, les mains sagement croisées devant lui, Nordahl Lelandais est vêtu d'une chemise bleu ciel cintrée et porte une barbe poivre et sel. L'homme décrit une vie normale : une adolescence sans problème, une passion pour les chiens et son entrée dans l'armée pour cinq ans. Il prend une fléchette dans l'œil d'un supérieur. "Je n'avais plus la confiance de mes chefs, cela a été l'une des grosses causes de mon envie de quitter l'armée", raconte-t-il.

Par la suite, il enchaîne les contrats d'intérim, "mieux payés" explique-t-il. Même scénario avec les femmes, "mais elles ont toutes compté pour moi. C'était dans le respect à chaque fois", poursuit Nordahl Lelandais avant d'évoquer une relation avec un homme, "par curiosité".

La famille de la victime brandit son portrait

Quand la cour évoque ses problèmes avec ses voisins qui le qualifient d'homme agressif, Nordahl Lelandais prend un air étonné : il avait la vie sexuelle dense d'un trentenaire, la honte de prendre de la cocaïne. "C'était n'importe quoi" ce passage à vide en 2017. Rien dans ce parcours ne permet cependant d'expliquer les morts violentes du jeune caporal et Maëlys.

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