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Les infos de 18h - Collision entre un train et un véhicule de l'armée dans le Pas-de-Calais : ce que l’on sait du drame
Deux militaires qui circulaient à bord d'un véhicule de service sont morts après avoir été percutés par un train, lundi 17 mars, à un passage à niveau à Bailleul-Sir-Berthoult, près d’Arras.
Un nouveau drame à un passage à niveau. Dans la matinée du lundi 17 mars, un véhicule de l’armée a été percuté par un TER près d’Arras, dans le Pas-de-Calais, à Bailleul-Sir-Berthoult. À l’intérieur de la voiture, se trouvaient trois militaires. Deux d’entre eux sont morts, le troisième est grièvement blessé.
L’accident est survenu aux alentours de 11 heures. Lionel, qui travaille dans une ferme juste à côté des voies, était le premier arrivé sur les lieux, après avoir été alerté par les klaxons du train. C’est lui qui a appelé les secours.
"D’un seul coup, j’ai entendu un gros boum, puis j’ai avancé et j’ai vu la voiture et il y avait un corps sur le côté et un corps coincé dans la voiture. Deux militaires. Ça fait un choc de voir quelqu’un allongé à terre", indique Lionel au micro de RTL. Le véhicule militaire n’a pas encore été évacué à cette heure. Il s’agit d’un 4x4 couleur kaki, complètement broyé par le choc.
En début de soirée, les enquêteurs sont toujours sur place. Un peu plus tôt, une modélisation en 3D a été menée. Selon une source proche de l’enquête, les militaires étaient en cours de conduite en vue d’obtenir leur permis pour conduire des engins de l’armée. Les deux soldats décédés avaient 28 et 21 ans.
Une centaine de mètres plus loin, le train est, lui aussi, toujours sur les rails. À l’endroit du choc, une vitre a été cassée, faisant quatre blessés parmi les passagers.
Un autre incident il y a un an
Il y a un an, un piéton avait déjà trouvé la mort à ce même passage à niveau. Il s’était suicidé, précise le maire Bernard Tournant, pour qui aucun lien n’existe entre les deux drames. "C’est un suicide, ce n’est pas la même chose. Ça, c’est vraiment un accident. Pourquoi ? Comment ? On ne sait pas. Donc, nous attendrons les résultats de l’enquête. Je pense aux familles des victimes", déclare l’édile.
Le maire, tout comme les habitants, parlent d’un passage à niveau qui a toujours fonctionné avec des feux électriques.
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