Les infos de 12h30 - Pyrénées-Orientales : les gendarmes ne prennent pas la plainte d'une femme au visage tuméfié

La lutte contre les violences faites aux femmes était la priorité d'Emmanuel Macron dès son premier quinquennat. Depuis, le gouvernement met en avant une politique pénale ambitieuse. Le nombre de féminicides a par exemple diminué de 20% entre 2022 et 2023, selon les annonces d'Éric Dupond-Moretti, le ministre de la Justice, au Figaro. 

Et même si les forces de l'ordre ont reçu des formations pour mieux accueillir et prendre en charge les victimes, des progrès restent encore à faire. 

Le 12 décembre dernier, une femme de 34 ans s'est présentée le visage gonflé, avec un œil au beurre noir, à la brigade de gendarmerie du Canet-en-Roussillon (Pyrénées-Orientales). Elle vient d'être tabassée par le père de son ex.

Son ex est actuellement incarcéré pour trafic de stupéfiants. Selon elle, ce dernier n'a pas supporté la rupture et a alors envoyé son père la frapper avec un poing américain. Mais les gendarmes ont refusé de prendre sa plainte au motif qu'elle est mise en cause dans une autre procédure, a-t-elle encore raconté. 

Une enquête finalement ouverte

Me Marie Violleau, avocate de la victime, s'est dite "atterrée" au micro de RTL. "Quand on met un pied dans la gendarmerie avec un visage éclaté comme le sien et qu'on est renvoyée à la maison, je suis extrêmement surprise".  

Et de poursuivre : "Je pensais que cette erreur allait être rectifiée extrêmement rapidement (...) Cela fait trois semaines qu'on attend qu'il se passe quelque chose. Aujourd'hui, il ne se passe rien. Qu'est-ce-qu'on fait ?"

Une enquête a finalement été ouverte par le parquet de Perpignan. Contacté par RTL, le procureur de la République n'a pas répondu.

À ce jour, ni l'ex, ni le père, n'ont été entendus. Terrorisée, la jeune femme se cache chez des proches pour ne pas retourner à son domicile.

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Météo - Le département du Pas-de-Calais est toujours placé en vigilance rouge face à la crue exceptionnelle d'un fleuve côtier. Le niveau de l'eau va continuer à monter au moins jusqu'en début d'après-midi. Déjà touchées en novembre dernier, plusieurs habitations sont de nouveau inondées.

International - Le numéro 2 du Hamas a été tué mardi 2 janvier dans une frappe attribuée à Israël sur la banlieue de Beyrouth. Quelques heures plus tard, Emmanuel Macron appelait Israël à "éviter toute attitude escalatoire, notamment au Liban".

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