Mort du numéro deux du Hamas au Liban : Emmanuel Macron appelle à "éviter toute attitude escalatoire"

Ce mardi 2 janvier, le numéro deux du Hamas, Saleh al-Arouri, a été tué dans une frappe attribuée à Israël sur la banlieue de Beyrouth, ont annoncé le mouvement palestinien et des sources officielles libanaises. Quelques heures plus tard, l'Élysée, dont les propos ont été relayés par l'Agence France Presse a fait savoir qu'Emmanuel Macron appelait Israël à "éviter toute attitude escalatoire, notamment au Liban".

Lors d'un entretien téléphonique avec le ministre israélien Benny Gantz, membre du cabinet de guerre, le président de la République a indiqué que "la France continuera de passer ces messages à tous les acteurs impliqués directement ou indirectement dans la zone". Il a également réitéré son appel à "oeuvrer à un cessez-le-feu durable" entre Israël et le Hamas, dans la guerre débutée le 7 octobre.

Après les frappes israéliennes ce mardi, qui ont visé pour la première fois les abords de la capitale libanaise, le Hezbollah libanais, allié du Hamas, a affirmé que "ce crime ne restera pas sans riposte ou impuni". De son côté, le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a accusé Israël de "vouloir entraîner le Liban dans une nouvelle phase de confrontation".