Manifestation contre les violences faites aux femmes : "il faut parler, faire réagir les gens"

Nantes, Toulouse, Lyon, Bordeaux, Marseille... Ce samedi 25 novembre, Journée internationale contre les violences faites aux femmes, des manifestations ont eu lieu partout dans le pays. 

À Paris, le cortège s'est élancé depuis la place de la Nation pour rejoindre celle de la République. Cette dernière s'est parée de violet, couleur de cette lutte, dans une ambiance festive. 80.000 personnes, selon les organisateurs, ont dit leur ras-le-bol face aux violences sexistes et sexuelles et au nombre de féminicides, qui augmente. 

Des cris de colère qui ne sont toujours pas entendus pour Apolline : "On n'écoute pas. Les viols ne sont pas punis. Il n'y a pas d'action. On a toutes une amie qui a subi des violences sexuelles. On en a toutes subi aussi. Il faut parler, faire réagir les gens", soutient-elle. 

Derrière chaque pancarte, derrière chaque bonnet violet, derrière la foule massive et compacte, Chloé voit tout un panel de violences sexistes subies au quotidien. "On a encore ce besoin d'être entendues, d'être écoutées et de savoir qu'on est légitimes de prendre la parole et c'est encore en chemin que notre voix soit entendue, comprise", explique la jeune femme.

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Si la manifestation a pris fin, partout sur le chemin du cortège, des pancartes ont été déposées et des affiches collées, afin que le message survive. Depuis le début de l'année en France, 121 femmes ont été tuées, selon le collectif Nous toutes.

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