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Les infos de 12h30 - Attaques des prisons : ce que l'on sait des 25 interpellations
Deux semaines après les premières attaques contre l'institution pénitentiaire, 25 personnes ont été arrêtées, dont des commanditaires présumés. L'enquête précise également qui se cache derrière le sigle "DDPF".
La prison de la Farlède près de Toulon, visé par des tirs d'arme automatique, le 15 avril 2025
Crédit : RTL
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Quinze jours après les premières attaques contre nos prisons et leurs surveillants, les enquêteurs commencent à se faire une idée assez précise de qui se cache derrière les lettres "DDPF" (Défense des prisonniers français). Ce sigle, tagué quelque 65 fois selon le ministère de l'Intérieur, fait référence à un mystérieux groupe ayant revendiqué les attaques.
Ce lundi 28 avril, 25 personnes ont été interpellées en région parisienne, dans les Bouches-du-Rhône, à Lyon ou à Bordeaux. Il y a d'abord les exécutants, des petites mains recrutées possiblement sur les réseaux sociaux. Ces personnes sont suspectées d'avoir commis elles-mêmes les attaques sur les prisons et sur les domiciles de certains surveillants pénitentiaires.
Ensuite, une source proche de l'enquête dévoile à RTL que des cadres, des commanditaires présumés de l'organisation DDPF ont également été interpellés, notamment directement depuis leur cellule.
La piste la plus sérieuse est celle d'attaques téléguidées par la criminalité organisée, et notamment par les narco-trafiquants. Certaines personnes arrêtées ce lundi seraient en lien avec la DZ Mafia, la puissante organisation marseillaise, selon les informations de RTL.
Plusieurs sources proches de l'enquête évoquent même un nouveau phénomène inquiétant : le narco-terrorisme, visant à intimider et déstabiliser l'institution carcérale. Le parquet anti-terroriste s'est d'ailleurs saisi de l'affaire pour quinze de ces attaques, notamment les incendies de véhicules appartenant à des surveillants, mais surtout pour les tirs à l'arme automatique sur la prison de Toulon et sur un domicile.
Ces attaques interviennent alors que de nouvelles prisons ultra-sécurisées doivent être mises en place et que les conditions de détention deviennent de plus en plus strictes.
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