Prisons attaquées : où en est l’enquête ?

Véhicules incendiés, agents pris pour cible, menaces. Depuis plusieurs jours, les surveillants pénitentiaires font l'objet d'une vague de violence perpétrée par un groupe qui se nomme DDPF pour "Défense des prisonniers français". Sur la messagerie cryptée Telegram, un groupe a été créé il y a quelques jours où sont diffusées des images d'incendies de véhicules et des messages de menaces ciblant le personnel pénitentiaire.

Une enquête a été ouverte et la piste de l'ultra-gauche ne semble plus du tout privilégiée, mais celle d'une action en lien avec la criminalité organisée, avec le narcotrafic, est étudiée. Pour le moment, aucun cadre de cette mystérieuse organisation, DDPF, n'a été interpellé.

 "Ces gens-là, où qu’ils se trouvent, nous les retrouverons, nous les aurons", avait assuré le ministre de l'Intérieur sur RTL le 17 avril dernier. Au total, depuis le 13 avril dernier, nous avons comptabilisé à RTL au moins 21 attaques. Pas moins de 16 établissements pénitentiaires sont concernés. Le parquet national antiterroriste est lui saisi de 13 de ces attaques, notamment celle de Villefontaine en Isère, mais aussi ces tirs de Kalachnikov sur la prison de Toulon la semaine dernière.