Le procès de Pierre Ménès s'est ouvert ce mercredi 8 mars au tribunal correctionnel de Paris. Hasard du calendrier, son jugement débute lors de la journée internationale des droits des femmes. L'ancien chroniqueur vedette de Canal+ est soupçonné d'avoir agressé sexuellement trois femmes, des faits qui auraient eu lieu en 2018 et 2021, mais que le journaliste sportif nie.
Il n'a pas l'air de comprendre ce qu'il fait là, affublé des béquilles lors de son arrivée au tribunal. La cour l'interroge sur trois accusations d'agressions sexuelles. L'une aurait été commise contre une hôtesse du Parc des Princes et les deux autres contre deux vendeuses de la boutique Nike des Champs-Elysées où il venait souvent faire le plein de chaussures gratuites.
À l'une de ces vendeuses, il aurait fait un "check poitrine contre poitrine". L'accusé a tenté de se défendre en parlant de sa "stature extrêmement athlétique". Pour "rigoler", il l'aurait salué ainsi "comme les basketteurs", a-t-il ajouté au tribunal. Face à cet argumentaire, la nostalgie de Pierre Ménès de l'ère avant Me Too se fait ressentir. Le chroniqueur s'est défendu en expliquant que son rapport aux femmes a changé : "Aujourd'hui, je ne ferais plus la bise aux vendeuses que je connais", a-t-il soufflé.
Grève du 8 mars - L'heure de la grève reconductible a sonné. Au lendemain des manifestations, les transports restent perturbés, mais la jauge du carburant inquiète particulièrement avec de premières tensions dans les stations et des dépôts toujours bloqués.
Tension au Sénat - Loin du protocole, les deux bras d'honneur du garde des Sceaux, Eric Dupond- Moretti, ont provoqué un tollé chez les députés. Le ministre assure qu'il ne visait pas directement Olivier Marleix, le chef de file des Républicains.
Football - L'équipe du PSG joue sa saison ce mercredi 8 mars à Munich. Battus à l'aller, Les Parisiens vont défier le Bayern en 8e de finale de la Ligue des Champions.