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Assemblée nationale : Aurore Bergé au bord des larmes au moment de parler des violences conjugales

VIDÉO - Aurore Bergé a été émue aux larmes alors qu'elle tentait de défendre auprès des députés qui l'accusaient "d'instrumentalisation" sa proposition de loi visant à étendre la peine complémentaire obligatoire d'inéligibilité à une série de violences aggravées, dont celles sur conjoint.

L’Assemblée nationale a rejeté ce mardi 7 mars une proposition de loi Renaissance qui entendait imposer une peine d’inéligibilité à davantage d’auteurs de violences, notamment conjugales ou intrafamiliales, après l’affaire Adrien Quatennens.
L’Assemblée nationale a rejeté ce mardi 7 mars une proposition de loi Renaissance qui entendait imposer une peine d’inéligibilité à davantage d’auteurs de violences, notamment conjugales ou intrafamiliales, après l’affaire Adrien Quatennens.
Crédit : Thomas Samson / AFP
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La rédaction de RTL
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Un texte repoussé et des larmes aux yeux. Mardi 7 mars, en pleine séance à l'Assemblée nationale, au moment de défendre sa proposition de loi sur l'inéligibilité des auteurs condamnés pour des violences, Aurore Bergé a été vivement tancée par les oppositions

"Je sais exactement de quoi je parle quand je parle des violences conjugales", a déclaré la patronne des députés Renaissance, manifestement très émue sous les huées d'une partie de l'hémicycle. Avant d'ajouter, sous les applaudissements de son groupe : "Entendre, intervention après intervention, remettre en cause la sincérité qui est la mienne sur ce combat, comme vous l'avez fait, je ne peux pas laisser passer."

La proposition de loi défendue par la numéro 1 des députés macronistes, vise à étendre une disposition du code pénal. La loi établit déjà une peine d'inéligibilité obligatoire pour certains délits, notamment des violences ayant entraîné une incapacité totale de travail (ITT) supérieure à 8 jours. Mais elle n'est en rien obligatoire en dessous de ce chiffre. 

Cette proposition de loi, signée par tous les députés du groupe Renaissance, avait été présentée le 11 janvier 2023, le jour du retour d'Adrien Quatennens, condamné pour violences conjugales. Ce texte a également été paraphé par Damien Abad, député apparenté Renaissance, accusé de viol et de tentatives de viol par 4 femmes. 

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De quoi faire dire à Danièle Obono, que le "cas d'Adrien Quatennens, que les auteurs de ce texte instrumentalisent de manière éhontée pour le justifier, est l'arbre qui cache la forêt de turpitudes macronistes depuis cinq années." 

Au final, les députés ont repoussé le texte porté par Aurore Bergé, par 140 voix contre, 113 pour et 14 abstentions. 

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