Ce mercredi 8 mars, face à Olivier Véran, Philippe Caverivière est revenu sur la fonction de porte-parole, sans langue de bois. "Le porte-parole en politique, c'est l'équivalent du porte-drapeau en conflit armé : belle visibilité mais espérance de vie assez limitée."
Avec un rôle assez ingrat : "Quand il y a une bonne nouvelle, c'est le Président qui s'en occupe en mode "caravane du Tour de France". Et puis, dès qu'il faut annoncer un truc pas populaire, y'a plus personne." Comme dans le cadre de la très impopulaire réforme des retraites.
Sans parler des polémiques qu'il faut éteindre : il y a eu celle allumée par Olivier Véran lui-même "sur la France à l'arrêt", avant de devoir faire son mea culpa. "Dans la vie courante, ça ne marche pas cette tactique." Ou encore celle des bras d'honneur d'Eric Dupont Moretti à l'Assemblée nationale mardi 7 mars, scène ayant provoqué un véritable tollé. "Comment vous faites au gouvernement pour 'l'organisation des polémiques, pour que ça s'enchaînent assez bien ? C'est au feeling ?"