1. Accueil
  2. Actu
  3. Politique
  4. Pourquoi Eric Dupond-Moretti ne sera pas sanctionné pour ses bras d'honneur
2 min de lecture

Pourquoi Eric Dupond-Moretti ne sera pas sanctionné pour ses bras d'honneur

Le ministre de la Justice a déclenché un tollé dans l'hémicycle, avant de finir par reconnaître ses gestes et s'excuser.

Eric Dupond-Moretti, le 7 mars 2023 à l'Assemblée
Eric Dupond-Moretti, le 7 mars 2023 à l'Assemblée
Crédit : THOMAS SAMSON / AFP
RETRAITES - Olivier Véran est l'invité de Amandine Bégot
00:09:16
RETRAITES - Olivier Véran est l'invité d'Amandine Bégot
00:09:16
Marie-Pierre Haddad
Je m'abonne à la newsletter « Politique »

"Il faut qu'on soit exemplaire". Olivier Véran a réagi, au micro de RTL, au tollé provoqué la veille à l'Assemblée nationale, par Eric Dupond-Moretti. Le ministre de la Justice a fait deux bras d'honneur dans l'hémicycle

Quelques instants plus tôt, le président des députés LR, Olivier Marleix, avait énuméré des condamnations, mises en examen ou enquêtes concernant des membres de Renaissance, dont Eric Dupond-Moretti.

Le ministre de la Justice a présenté ses excuses. Peut-il être sanctionné par l'Assemblée nationale ? Comme indiqué dans le règlement du Parlais Bourbon, le garde des Sceaux ne peut pas faire l'objet de sanction. Plus précisément, l'institution ne liste que les cas possibles de sanctions pour ses membres, c'est-à-dire les députés. Les ministres ne sont pas concernés. 


Du côté de l'opposition, Olivier Marleix a répondu au ministre : "Vous avez fréquenté beaucoup de voyous mais c'est plus qu'inapproprié". Mathilde Panot, la présidente du groupe LFI à l'Assemblée a estimé que ces gestes étaient "indignes" de la fonction d'Eric Dupond-Moretti. 

C'est à la Première ministre, maintenant, de prendre ses responsabilités

Marine Le Pen
À écouter aussi

Quant à Marine Le Pen, la députée RN du Pas-de-Calais a jugé, sur Twitter, que cela "discrédite" le garde des Sceaux "dans les fonctions éminentes qui sont les siennes". 

Selon, l'ancienne candidate à l'élection présidentielle, "c'est à la Première ministre, maintenant, de prendre ses responsabilités". Sur RTLOlivier Véran a écarté la possibilité d'une démission du ministre de la Justice. "Il ne faut pas mélanger la la politique avec un geste et un emportement, encore une fois inadaptés", a-t-il déclaré.

La rédaction vous recommande
À lire aussi