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Les infos de 12h - Famille tuée à Meaux : le point sur l'enquête après les révélations du suspect
Le père de famille, soupçonné d'avoir tué sa femme et ses quatre enfants, va être présenté ce jeudi 28 décembre à un juge en vue d'une mise en examen.
Des personnes apportent des bouquets de fleurs devant l'appartement où les corps d'une femme et de ses quatre enfants ont été découverts, à Meaux, le 26 décembre 2023.
Crédit : ALAIN JOCARD / AFP
En garde à vue, le principal suspect de ce quintuple homicide a reconnu les faits. L'homme de 33 ans a décrit les dizaines de coups de couteau portés à sa femme, âgée de 35 ans, et ses deux filles de 10 et 7 ans. Il a aussi expliqué avoir noyé ses deux fils de 4 ans et 9 mois. Ce que les autopsies pratiquées ont confirmé.
Le suspect a été mis en examen jeudi 28 décembre dans l'après-midi pour meurtre sur conjoint et meurtres sur mineurs de moins de 15 ans. Il a également été tentative d'assassinat sur son père.
"En effet, celui-ci a précisé lors de sa garde à vue qu’il avait l’intention de s’en prendre à son père au moment où il avait été interpellé par les policiers, et ce alors que ce dernier, devant dès lors être considérée comme une victime, n’avait pas encore été avisé de cet élément", souligne le parquet.
"Le mis en examen a ensuite été présenté au juge des libertés et de la détention, lequel, à l’issue du débat contradictoire portant sur les mesures de sureté à lui appliquer, a prononcé le placement en détention provisoire de l’intéressé", précise le procureur.
Les corps avaient été retrouvés dans un appartement de Meaux (Seine-et-Marne) le 25 décembre. Après son arrestation, le père de famille avait été hospitalisé, sous le régime de la garde à vue, pour d'importantes blessures à la main.
Face aux enquêteurs, il a raconté avoir "entendu des voix lui demandant de faire du mal". Mais malgré la violence inouïe de ses actes, il est vide d'émotion et ne ressent rien, ni remord, ni culpabilité.
Souffrant de troubles psychotiques depuis une dizaine d'années, il a assuré aux policiers avoir l'habitude de prendre son traitement médicamenteux tous les jours, sans exception, depuis 2019... sauf le 24 décembre, la veille de Noël. Et donc du drame, dont il a reconnu être l'auteur.
Dans les mois à venir, la question de son état psychologique va inévitablement se poser. En novembre 2019, il avait déjà poignardé sa compagne à une reprise. L'affaire avait été classée sans suite en 2020 concluant à une abolition de son discernement.
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