Famille tuée à Meaux : le père a reconnu les faits et dit avoir "entendu des voix"

Le père de famille arrêté après le quintuple homicide de Meaux est passé aux aveux. Le parquet de Meaux a ouvert une information judiciaire des chefs d’homicide volontaire par conjoint et homicides volontaires sur mineurs de 15 ans. Les corps d'une femme et de ses quatre enfants avaient été retrouvés dans un appartement de Meaux le 25 décembre.

Le père de famille arrêté après le quintuple homicide de Meaux est passé aux aveux

Crédit : AFP

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Le suspect est passé aux aveux. L'homme de 33 ans soupçonné d'avoir tué à Meaux sa femme et leurs quatre enfants, découverts morts lundi soir, a reconnu les faits, a déclaré ce jeudi 28 décembre le procureur de la République dans un communiqué du parquet transmis à RTL.

L'individu dit avoir "entendu des voix" lui demandant de "faire du mal", mais il n'est pas parvenu à identifier un élément déclencheur de son passage à l’acte. Depuis les faits, il ne "ressentait rien" et se "sentait vide", a-t-il précisé.

D'après les résultats des autopsies pratiquées mercredi, la mère de 35 ans et ses fillettes de 10 et 7 ans ont "été victimes d'une dizaine de coups de couteau chacune", "administrés avec une très grande violence". Les garçons de 4 ans et 9 mois sont "décédés d'une asphyxie consécutive à une noyade", a précisé le procureur de Meaux, Jean-Baptiste Bladier.

Le parquet de Meaux a procédé ce jeudi à l’ouverture d’une information judiciaire des chefs d’homicide volontaire par conjoint et homicides volontaires sur mineurs de 15 ans. Le suspect a été mis en examen jeudi dans l'après-midi pour meurtre sur conjoint et meurtres sur mineurs de moins de 15 ans. Il a également été "tentative d'assassinat" sur son père.

"En effet, celui-ci a précisé lors de sa garde à vue qu’il avait l’intention de s’en prendre à son père au moment où il avait été interpellé par les policiers, et ce alors que ce dernier, devant dès lors être considérée comme une victime, n’avait pas encore été avisé de cet élément", souligne le parquet.

"Le mis en examen a ensuite été présenté au juge des libertés et de la détention, lequel, à l’issue du débat contradictoire portant sur les mesures de sureté à lui appliquer, a prononcé le placement en détention provisoire de l’intéressé", précise le procureur.

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