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Famille tuée à Meaux : ce que l'on sait du profil psychiatrique du père
L'homme, en garde à vue à l'hôpital, était déjà connu de la justice pour des troubles psychiatriques.
Des personnes apportent des bouquets de fleurs devant l'appartement où les corps d'une femme et de ses quatre enfants ont été découverts, à Meaux, le 26 décembre 2023.
Crédit : ALAIN JOCARD / AFP
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Le père de famille soupçonné d'avoir tué sa femme et ses quatre enfants le jour de Noël à Meaux, en Seine-et-Marne, est toujours en garde à vue à l'hôpital, à la suite de grosses blessures à la main.
Il était déjà connu de la justice pour des troubles psychiatriques. Était-il encore suivi médicalement et judiciairement ? C'est la question au cœur de l'enquête qui reste pour l'instant sans réponse. Ses antécédents étaient pourtant bien connus. En 2017, le père de famille fait une tentative de suicide et entame un suivi psychiatrique. Il est alors diagnostiqué dépressif chronique et psychotique.
À l'automne 2019, nouvelle crise, il donne un coup de couteau à sa compagne enceinte de 8 mois mais affirme qu'il ne la visait pas. Les experts psychiatres concluent à l'abolition de son discernement et sa compagne ne porte pas plainte. La justice classe l'affaire en 2020.
Comment était-il suivi psychiatriquement ?
Depuis, l'homme avait repris sa vie de famille sous traitement médicamenteux lourd d'après des relations du couple, qui précisent que la femme cachait les couteaux à la maison.
Au début de sa garde à vue, le suspect a déclaré aux policiers savoir pourquoi il était là. Alors comment était-il suivi psychiatriquement ? Est-ce que des associations, ou la justice, s'assurait régulièrement que des signaux d'alerte n'annonçaient pas une nouvelle crise ? C'est une des interrogations auxquelles vont devoir répondre les enquêteurs.