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2 min de lecture
Albert Spaggiari, entouré de policiers et de son avocat en 1976. Il avait toujours été jusque-là considéré comme le cerveau du braquage.
Crédit : AFP
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En juillet 1976, un braquage spectaculaire entre dans l'Histoire : celui de la Société Générale de Nice, lors duquel des dizaines de millions de francs sont dérobés. Une opération ahurissante, qui érige ce vol en "casse du siècle" : un tunnel a minutieusement été creusé par les braqueurs eux-mêmes, rappelant le scénario de la célèbre série "La Casa de Papel" (Netflix).
Pendant deux jours et deux nuits, le week-end du 16 au 17 juillet, ce mode opératoire parfaitement conçu leur permet de voler la banque niçoise, en toute tranquillité.
"On sait qui, parmi les vieux gangsters, les anciens, les piliers, pourraient éventuellement faire ce genre de choses. Mais à cette époque-là, pas énormément sont en liberté, sont vivants, ou sont susceptibles de le faire. Donc c'est pour ça que le premier réflexe, c'est de considérer que ça vient de l'étranger," a déclaré le journaliste Frédéric Ploquin, spécialiste des affaires du grand banditisme.
"Et en réalité, on va comprendre que ça ne vient pas du tout de l'étranger, mais de la Seine-Saint-Denis", a poursuivi Frédéric Ploquin, dans L'Heure du Crime : les archives de Jacques Pradel.
Albert Spaggiari et le "casse du siècle" à la Société générale de Nice
00:43:07
Le 18 juillet, les employés de la banque découvrent avec stupeur l'ampleur du vol et préviennent les autorités. Mais tous sont encore loin d'imaginer qui est en réellement à l'origine : Albert Spaggiari. Cet ancien parachutiste de l'Armée, à la vie monotone, travaille comme photographe à la mairie de Nice. Il vit à la campagne, reclus dans une bergerie. Lassée de cette vie banale, l'homme réfléchit à un projet de cambriolage, s'inspire de ses lectures et de son imaginaire. Le rêve prend vie le jour où un conseiller municipal, employé à la Société générale, l'informe que la salle des coffres est dépourvue de système d'alarme.
"Que des garçons de ce profil là attaquent des cibles de ce type, c'est, à cette l'époque là, encore assez rare", s'est étonné le journaliste.
Arrêté, Albert Spaggiari s'est tout de suite revendiqué comme le cerveau de l'opération. Incarcéré en attendant son procès, il parvient à s'échapper de son lieu de détention. En 1979, ce dernier, toujours en cavale, est condamné par contumace à la perpétuité. Il est mort sans jamais avoir été arrêté.
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