Jacques Mesrine : deux podcasts pour revenir sur l'interpellation du braqueur

Porte de Clignancourt (Paris XVIIIe), 2 novembre 1979. Il est 15h15. Alors que Jacques Mesrine et sa compagne Sylvia sont dans leur voiture, plusieurs véhicules les encerclent soudainement. Un camion barre la route à celui que la France entière recherche. À l'intérieur, des policiers se cachent. Sans que les deux fugitifs n'aient le temps de réagir, la bâche du camion se lève : les policiers tirent et abattent de 21 balles Jacques Mesrine, alors ennemi public numéro 1.

Derrière lui, Mesrine laisse une vie ponctuée par les braquages, les meurtres, les prises d'otages et les évasions de prison. Le 2 novembre 1979 en plein Paris, sa mort fait polémique mais reste à l'image de son parcours criminel : spectaculaire. Le 12 novembre de la même année, la famille de Jacques Mesrine porte plainte pour cette "exécution en place publique". Après 35 ans de procédure, la Justice aboutira à un non-lieu.

Les Voix du Crime : Mort de Jacques Mesrine, son avocate raconte les dernières années de l'ennemi public numéro 1

Le 2 novembre 1979, Jacques Mesrine meurt sous les balles des policiers en plein Paris. S'ensuit une procédure longue de 35 ans pour déterminer s'il s'agit d'un assassinat ou d'une simple arrestation qui a mal tourné. Jacques Mesrine, criminel évadé de prison, était en cavale depuis plus d'un an. Mondialement connu pour ses braquages signés et son charisme déconcertant, celui qui était surnommé "l'ennemi public numéro 1" était traqué par les autorités françaises. Une insolence qu'il a payée de sa vie. 

L'Heure du Crime : Jacques Mesrine, comment est-il devenu l'ennemi public numéro 1 ?

Quarante-trois quatre après sa mort, Jacques Mesrine reste le criminel français le plus célèbre mais aussi le plus insondable. Sans doute parce qu'il avait mis lui-même en scène sa destinée, et prédit les circonstances de sa mort. Une vie faite de braquages, d'évasions, de cavales à bout de souffle, qui vont le conduire tout droit vers une issue fatale.