Des méthodes très discutables. Certains voyous profitent des limites du système judiciaire pour se faire libérer. Le phénomène est apparu pendant les fêtes de fin d'année sur les réseaux sociaux.
Un message intitulé : "Attends ton vice de procédure", avait fait le tour du réseau social Snapchat, relayé en masse. Il encourageait à déposer massivement des demandes de remise en liberté, tous à la même date, sans que l'on sache qui est à l'origine de ce mouvement.
À la cour d'appel, c'était le branle-bas de combat. Le procureur général, Marc Cimamonti, a doublé le nombre d'audiences et a lancé un SOS à toutes les équipes qui ont finalement réussi à faire face aux 70 demandes arrivées en même temps.
"Il aurait suffi qu'on soit confronté à 150 ou 200 appels pour être hors capacité de les traiter dans les délais utiles. La crainte, c'est de voir ce mouvement réitéré. Un mouvement qui serait suivi massivement pourrait nous exposer à une saturation et donc à devoir remettre en liberté des individus poursuivis pour des atteintes aux personnes graves", a-t-il expliqué au micro de RTL.
D'autres cours d'appel en France sont touchées par ces appels sur les réseaux sociaux, comme à Aix-en-Provence où le procureur n'hésite pas à dénoncer des narcotrafiquants qui tentent de profiter des difficultés de la justice.
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