INVITÉ RTL - Pierre Palmade incarcéré : dans quelles conditions sera-t-il détenu ?

Après la décision judiciaire, que va-t-il advenir de Pierre Palmade ? Si la cour d'appel de Paris a bien ordonné lundi 27 février le placement en détention provisoire du comédien, celui-ci est toujours hospitalisé suite à son accident vasculaire cérébral. Pour autant, il a été placé sous écrou, sous surveillance pénitentiaire, dès lundi.

Dans les prochains jours, selon l'évolution de son état de santé, les médecins donneront leur feu vert à une incarcération. La justice a opté pour la prison de Fresnes, dans le Val-de-Marne. Sur RTL, l'ancien directeur des prisons de Fresnes et Fleury-Mérogis et maire PS d’Alençon (Orne) Joaquim Pueyo, détaille ce qui attend Pierre Palmade.

"Normalement, il devrait être orienté dans une unité de protection. De façon à ce qu'il soit mieux surveillé, à ce qu'il soit seul en cellule et à l'écart du reste de la population pénale pour sa propre" sécurité, assure l'ancien directeur de prison. "Ce n'est pas un traitement spécial, les conditions de traitement sont les mêmes" que pour le reste des détenus, tient à préciser Joaquim Pueyo sur RTL.

La question des soins reste entière

Une fois arrivé dans la prison de Fresnes, l'état de santé de Pierre Palmade sera évalué par un collège de médecins avant de l'affecter "dans une unité spécifique" de la prison. Ces médecins, qui dépendent "du secteur public", sont rattachés à l'hôpital du Kremlin-Bicêtre, où il a été hospitalisé à plusieurs reprises.

Pierre Palmade pourra-t-il être bien soigné pour ses addictions en prison ? "Le gros problème des détenus en addiction, c'est leur consentement et leur volonté de suivre un traitement", juge Joaquim Pueyo. "À Fresnes, il y a des centres de soins, d'accompagnement, de prévention en addictologie", martèle-t-il. Ce dernier convient qu'il n'est pas rare de trouver de la drogue à l'intérieur d'une prison. "C'est un autre sujet", déclare-t-il. 

Néanmoins, si l'humoriste est bien affecté dans une unité de protection, "il y a davantage de garanties et de contrôles" pour éviter de telles arrivées de produits stupéfiants, estime l'ancien directeur de la prison Fresnes. "L'administration pénitentiaire doit mettre les moyens pour bien prendre en charge les personnes détenues et lui [Pierre Palmade, ndlr] en particulier", enjoint Joaquim Pueyo.

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