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Intoxications dans l'Aisne : des contaminations à E.Coli confirmées dans certaines boucheries
Des traces de contamination à la bactérie E.Coli ont été trouvées dans certaines des boucheries fermées préventivement dans l'Aisne après des cas d'intoxication alimentaire, annonce la préfecture vendredi 27 juin.
La vitrine d'une boucherie (illustration)
Crédit : CHRISTOPHE SIMON / AFP
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Les analyses menées dans des boucheries suspectées d'être à l'origine d'une vingtaine de cas d'intoxication alimentaire, confirment des traces de contamination à l'E.Coli a annoncé la préfecture de l'Aisne, vendredi 27 juin. Ces intoxications ont mené au décès d'une enfant 11 ans.
Plusieurs boucheries avaient été fermées préventivement. "Dans les premiers résultats des analyses obtenus, des traces de contamination par la bactérie E.Coli ont été détectées dans les viandes ou sur les surfaces de certaines des boucheries qui ont fait l'objet d'investigation", a indiqué la préfecture dans un communiqué.
L'activité de cinq des six établissements, fermés préventivement par les autorités, "reste suspendue", ajoute la préfecture. Un seul point de vente, un rayon boucherie d'un Intermarché de Gauchy, pour lequel les résultats sont "négatifs", "pourra reprendre son activité après avoir réalisé les opérations préalables", a précisé la préfecture.
26 enfants et une personne âgée affectés
Ces boucheries n'ont pas de fournisseur commun, avait affirmé un porte-parole de la préfecture de l'Aisne, ce qui risque de compliquer la recherche de l'origine de la contamination. Les investigations se poursuivent, mais "les analyses continuent à orienter vers un lien épidémiologique étroit entre des boucheries identifiées et fermées par précaution et les premiers cas", a indiqué la préfecture.
Depuis les premiers cas dans l'agglomération de Saint-Quentin dans l'Aisne, le 12 juin, 26 enfants et une personne âgée ont été affectés. Une adolescente est décédée le 16 juin. Un nouveau cas a été enregistré vendredi 27 juin. Il s'agit d'un enfant résidant en Île-de-France qui a séjourné à plusieurs reprises récemment dans la région de Saint-Quentin, a indiqué la préfecture.
Dix d'entre eux, dont cet enfant, ont développé un syndrome hémolytique et urémique (SHU), une grave complication affectant les reins, ont précisé les services de l'État dans l'Aisne. Onze personnes sont encore hospitalisées vendredi.
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