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Bruno Retailleau
Crédit : Alex MARTIN / AFP
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Selon des sources concordantes à RTL, le nouveau ministre de l'Intérieur a rendu visite ce 1ᵉʳ octobre 2024, après le discours de politique général du Premier ministre, à la famille de Philippine Le Noir de Carlan à Montigny-le-Bretonneux (Yvelines). L'entourage du ministre a indiqué qu'il s'agissait là d'une visite privée.
Cette visite intervient quelques heures après le discours de Michel Barnier devant la représentation nationale qui a été marqué par une minute de silence en hommage à cette jeune étudiante de 19 ans tuée dix jours auparavant à Paris.
Cet homicide a provoqué une vague d'émotion dans le pays et la montée au créneau de l'extrême droite. Un suspect a été interpellé en Suisse. Il s'agit d'un Marocain de 22 ans, condamné pour viol et qui était en instance d'expulsion vers son pays d'origine.
Depuis son arrivée place Beauvau, Bruno Retailleau, figure de la droite conservatrice, a multiplié les déclarations choc, en particulier sur l'immigration. Après s'être dit favorable à la "double peine" - le fait d'expulser un étranger condamné à l'issue d'une peine de prison -, le ministre, qui a déjà eu des échanges acides depuis sa prise de fonction avec le nouveau garde des Sceaux, Didier Migaud, a appelé à une évolution de "l'arsenal juridique" en réaction au meurtre de Philippine et l'arrestation d'un suspect sous le coup d'une obligation de quitter le territoire français (OQTF).
Dimanche, il a aussi exprimé ses réserves concernant une "société multiculturelle" et son "regret" qu'on ne puisse pas faire de référendum sur l'immigration en France.
Une précédente victime de Taha O., soupçonné du meurtre de Philippine, a pris la parole le 29 septembre dans une lettre adressée à l'AFP, exhortant à davantage de moyens pour prévenir "la récidive des crimes sexistes et sexuels". Dans son courrier, la femme, qui a requis l'anonymat, demande notamment le "lancement d'une commission d'enquête" sur cette question de la récidive. "Je suis la première victime de Taha O.", a dit l'autrice du courrier. "Je pense à Philippine et à sa famille, et je suis immensément triste. J'aimerais les réconforter, la réconforter, mais je ne fais face qu'au vide insupportable laissé par sa mort".
"J'ai tout fait pour que ce qui m'est arrivé ne se répète pas", poursuit-elle. "J'ai porté plainte (...), tenu bon au cours des deux ans d'enquête, d'instruction puis de procès, en me disant que ma démarche protègerait d'autres femmes", insiste celle qui était alors représentée par l'avocat Me Sylvain Dumay. Condamné, Taha O. a été libéré en juin 2024, "en fin de peine" selon le parquet de Paris.
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