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Photographie d'une pancarte "Philippine aurait pu être notre sœur" lors d'un rassemblement convoqué par collectif d'extrême droite Némésis place Denfert-Rochereau à Paris le 29 septembre 2024.
Crédit : GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP
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La lettre commence par des pensées pour la famille de Philippine. "Je suis immensément triste", écrit la jeune femme violée en 2019. "Je voudrais les réconforter, mais je ne fais face qu'au vide laissé par sa mort", ajoute-t-elle.
C'est la question de la récidive qui taraude la précédente victime du meurtrier présumé de Philippine, Taha Oualidat : "J'ai tout fait pour que ce qui m'est arrivé ne se répète pas, pour protéger d'autres femmes. J'ai porté plainte, j'ai tenu pendant deux ans d'enquête. Mon agresseur a été condamné à la peine quasi maximale pour un mineur. Pourquoi n'a-t-on pas su arrêter cette escalade de la violence ?"
Pour la jeune femme, il faut "comprendre pourquoi l'OQTF qui visait le Marocain n'a pas été exécutée. Mais cela ne doit pas oblitérer la question de la prévention de la récidive ?" La jeune femme, âgée aujourd'hui de 27 ans, réclame une commission d'enquête afin d'évaluer les programmes d'accompagnement des détenus condamnés pour viol.
"Philippine aurait pu être ma sœur", conclut-elle. "La parole que je porte se joint à celle des femmes qui luttent aujourd'hui contre les violences sexuelles et sexistes."
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