"La justice est indépendante dans notre pays" : Didier Migaud répond à des prises de positions de Bruno Retailleau

Le nouveau ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau a déclaré lundi soir qu'il voulait "prendre tous les moyens" pour faire "baisser l'immigration en France".

"J'ai un objectif, parce que comme des millions de Français, je pense que l'immigration massive ça n'est pas une chance pour la France et ça n'est même pas une chance pour ces migrants qu'on envoie parfois périr en pleine mer", a déclaré le nouveau locataire de la place Beauvau au JT de TF1. "Donc je veux prendre tous les moyens justement, pour baisser l'immigration en France", a-t-il déclaré.

"Je découvre une situation", a indiqué Didier Migaud, interrogé sur le budget de la Justice. "La maîtrise des comptes publics, ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas de priorité. Je pense que la justice doit être une priorité", a assuré le Garde des Sceaux qui a ajouté "je me battrai".

Fraîchement nommé ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau a dévoilé son premier objectif sur le plateau de 20 Heures de TF1. "Je vais commencer par faire respecter les forces de l'ordre. Ceux qui placent une cible dans le dos des gendarmes et policiers, je me mettrai en travers de leur route."

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Trafic de drogue : Bruno Retailleau dénonce "des territoires perdus de la République"

Didier Migaud a été interrogé sur le fait qu'il était de gauche. L'homme, qui s'est retiré de la vie politique en 2010 et qui est maintenant ministre de la Justice, a répondu : "Je ne pense pas que le Didier Migaud d'aujourd'hui soit si éloigné que cela du Didier Migaud quand il était socialiste". "J'ai toujours été contre les extrêmes, contre les intégrismes", a-t-il ajouté.

Invité de France 2, le ministre de la Justice Didier Migaud a répondu aux propos du ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, qui a dit vouloir des "sanctions fermes et rapides pour les délinquants". "Il doit savoir que la justice est indépendante dans notre pays et que c'est quelque chose qui est essentiel dans une démocratie", a assuré Didier Migaud.

Invité du 20 Heures de France 2, lundi 23 septembre, Didier Migaud, nouveau garde des Sceaux, veut que les citoyens retrouvent confiance dans leurs institutions et dans la justice.

Dimanche après-midi, le président des Républicains, Éric Ciotti a annoncé son départ du parti alors que les cadors de LR tentaient en vain de l'exclure depuis son alliance avec le RN aux législatives.

"Ce qu'on peut vraiment reprocher à Éric Ciotti c'est la forme et la façon dont il l'a fait [son rapprochement avec le RN]. Il a fait une sorte de coup d'État comme s'il était tout seul, il a décidé tout seul sans jamais en parler à personne au sein des Républicains", dénonce Frédéric Péchenard, vice-président LR de la région Île-de-France. "Il s'est conduit comme se conduit le leader de la France insoumise et ce n'est pas acceptable dans un parti comme le nôtre".

Les invités de RTL

GOUVERNEMENT - Frédéric Péchenard (LR) est l'invité de Yves Calvi

23/09/2024 à 18:37 — 08m18s

"Plus il y a de ministres LR, plus ça me fait plaisir et ça me rassure". Frédéric Péchenard, vice-président LR de la région Île-de-France et ancien directeur général de la Police nationale, était l'invité de RTL ce lundi.

"C'est tout à l'honneur des mes camarades LR de monter sur un bateau qui ne va pas bien. C'est assez simple de dire que c'est de la faute du président de la République, que c'est lui qui nous a mis là-dedans (…). Le risque a été pris, je trouve ça très bien".

Les invités de RTL

GOUVERNEMENT - Frédéric Péchenard (LR) est l'invité de Yves Calvi

23/09/2024 à 18:37 — 08m18s

En hissant au troisième rang protocolaire Catherine Vautrin, à la tête d'un super-ministère du "partenariat avec les territoires et de la décentralisation", le Premier ministre Michel Barnier entend montrer que les collectivités sont désormais des interlocuteurs privilégiés du nouveau gouvernement.

"Je sais les difficultés auxquelles sont confrontés les élus locaux (...). Je vais m'adresser à chacune et chacun de ces élus pour leur promettre des échanges toujours francs (...), bienveillants, et une attention toute particulière à leurs capacités et leurs moyens d'agir", a déclaré lundi Catherine Vautrin en guise de main tendue, lors de la passation de pouvoirs. "Je pense que partir du terrain et remonter, c'est très attendu, et (...) c'est ma feuille de route", a-t-elle ajouté devant la presse, assurant "adorer le terrain".

Michel Barnier a exhorté ses ministres à se montrer solidaires, "irréprochables", "modestes" et respectueux de tous les partis politiques, au sein d'un gouvernement "républicain, progressiste et européen".

Emmanuel Macron a assuré à ses ministres qu'il serait "là pour (les) aider à réussir", "avec une seule boussole, l'unité du pays et l'intérêt supérieur de la nation", a rapporté un participant. Chaque ministre, "dépositaire d'une mission plus grande que lui", doit faire preuve de "courage", d'"audace" et d'"ambition", a martelé le chef de l'État.
Il a aussi appelé les ministres à cultiver un "esprit de dialogue" entre eux, mais aussi "avec les Français qui n'ont pas tous fait (le) choix" de cette alliance entre la droite et la macronie. "Beaucoup de nos compatriotes ont exprimé des voix divergentes. Il faut les entendre et les respecter", a-t-il insisté.

Le Premier ministre présidera un séminaire gouvernemental vendredi après-midi à Matignon de 15h à 18H, ont annoncé lundi ses services.


Cette réunion vise notamment à préparer sa déclaration de politique générale qu'il prononcera le 1er octobre et où il exposera sa feuille de route. Elle sera suivie par la photo officielle du gouvernement, qui sera prise à Matignon, sans le président Emmanuel Macron.

Le premier Conseil des ministres du gouvernement Barnier n'aura duré qu'une trentaine de minutes.

Les 39 nouveaux ministres et secrétaires d'État du gouvernement de Michel Barnier sont réunis lundi après-midi à l'Élysée autour d'Emmanuel Macron pour leur premier Conseil des ministres, a constaté un journaliste de l'AFP.

Les membres du nouvel exécutif, très majoritairement issus de la macronie et de la droite, s'étaient déjà vus dans la matinée à Matignon pour un "petit-déjeuner gouvernemental" de plus de deux heures - une rencontre "autour d'un café pour mieux se connaître", selon M. Barnier.

Le nouveau ministre des Sports, Gil Avérous, a comme priorité "de répondre aux attentes des clubs" pour faire face "à une augmentation assez conséquente du nombre de licenciés", a-t-il après la passation de pouvoirs lundi.

Interrogé sur ses priorités, le maire de Châteauroux, a d'abord expliqué qu'il fallait "répondre aux attentes des clubs, puisque dans la foulée de l'engouement créé par le succès des Jeux olympiques et paralympiques, on doit faire face à une augmentation assez conséquente du nombre de licenciés dans les clubs, avec pour le coup des préoccupations très terre-à-terre de nos responsables de clubs sportifs de trouver des créneaux".

La nouvelle ministre de la Santé Geneviève Darrieussecq a cité l'accès aux soins et la prévention comme "axes majeurs" de sa future politique, tout en prévenant qu'elle ne pourrait pas "faire de miracles" en termes budgétaires.

"Je ne ferai pas de miracles, je ne suis pas une fée", a-t-elle déclaré lors de la passation de pouvoir au ministère de la Santé lundi matin, à propos du budget 2025 de la Sécurité sociale qu'elle va devoir très vite préparer en vue de son examen au Parlement.
Les enveloppes "augmenteront un peu", mais "jamais à la hauteur de ce que tout le monde espérerait", a prévenu Mme Darrieussecq, sixième ministre de la Santé depuis 2022. Parmi les axes majeurs de sa politique, elle a cité en premier "l'accès aux soins", qui doit être "partie intégrante de l'aménagement du territoire".
Pour progresser, le système de santé doit "certainement se décloisonner", a-t-elle indiqué.

Le nouveau ministre de la Fonction publique Guillaume Kasbarian souhaite "débureaucratiser à tous les étages", a-t-il affirmé lundi à Paris dans un discours prononcé lors de la cérémonie de passation de pouvoirs avec son prédécesseur Stanislas Guerini.

"Nous devons libérer les Français du poids des démarches administratives" mais "cette simplification ne doit jamais se faire au détriment de la qualité du service public", a insisté celui dont le portefeuille comprend également la Simplification et la Transformation publique.
L'ancien ministre délégué au Logement s'est fixé comme objectif de "faciliter la vie des Français et des agents publics".

"Je suis convaincu que nous allons réussir, grâce au remarquable travail que réalisent chaque jour les agents publics de ce ministère et de toutes les administrations de France", a-t-il poursuivi. Guillaume Kasbarian a repris lundi à son compte l'article 15 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen: "La société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration."

La nouvelle ministre de la Transition écologique affirme, dans son discours de passation de pouvoir, qu'il est "nécessaire de construire une écologie populaire dans laquelle chacun trouve son compte".

La nouvelle ministre de l'Agriculture Annie Genevard a reconnu que "l'inquiétude domine" au sein du monde agricole. "Les attentes sont immenses, je le sais, la patience est grande depuis des mois". "Je veux et je dois avancer vite", ajoute-t-elle.

Amélie Oudéa-Castéra, qui était ministre des Sports pendant les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, laisse sa place au maire de Chateauroux, Gil Avérous. "Le sport apporte une contribution inestimable au PIB du bonheur", assure-t-elle.

L'Éducation nationale "ne changera pas de cap", a déclaré lundi la nouvelle ministre Annie Genetet, lors de la passation de pouvoirs avec Nicole Belloubet.

"Le navire ne changera pas de cap", a dit l'ex-députée Renaissance sur fond d'instabilité chronique et inédite au poste de ministre de l'Education nationale, avec cinq titulaires depuis 2022.

"Un mouvement a été lancé, autour d'ambitions fortes comme l'élévation du niveau de nos élèves, l'exigence de nos enseignements, mais aussi le respect de nos professeurs, de leur autorité et de celle de la République ; et le bien-être de nos élèves et de nos personnels", a complété Anne Genetet en référence aux mesures de la réforme dite du "choc de savoirs" annoncées lors du bref passage de Gabriel Attal rue de Grenelle avant son départ à Matignon.

Le chemin est encore long". Marc Fesneau ministre sortant de l’Agriculture a tenu à assurer à celle qui lui succédera, Annie Genevard, que : "Ce n’est pas ici qu’un ministère de crise. Sa vocation première doit être de donner et de retrouver à nouveau du sens" aux agriculteurs.

Le nouveau chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot a promis aux femmes iraniennes et afghanes qu'elles n'étaient "pas seules" et que la France serait "à leurs côtés", lors de sa prise de fonctions au ministère des Affaires étrangères.

"Ce ministère sera pleinement mobilisé chaque fois que les libertés fondamentales, les droits de l'homme, des minorités, seront en danger", a assuré le centriste de 41 ans lors de la passation de pouvoir avec son prédécesseur Stéphane Séjourné.

"Je le dis aux femmes iraniennes, je le dis aux jeunes filles en Afghanistan: j'ai entendu leur cri de détresse. Vous n'êtes pas seules, nous serons à vos côtés", a-t-il promis devant les diplomates et journalistes réunis au Quai d'Orsay.

Place à la passation de pouvoir au ministère de l'Éducation nationale. "Je n'ai eu l'honneur de n'être à la tête de ce ministère de l'Éducation nationale que pendant sept mois, c'est suffisant pour commencer à apaiser un monde éducatif pris dans un incessant tourbillon de réforme", affirme Nicole Belloubet avant d'accueillir Anne Genetet.

"Vous aurez selon moi à traiter en priorité trois grandes thématiques : l’attractivité de la profession d’enseignant, une nécessaire réflexion sur les modalités d’entrée dans la carrière enseignante et la question récurrente de la formation continue des enseignants. Il est impensable de ne pas donner un caractère obligatoire à cette formation continue".

politique

Gouvernement Barnier : qui est Anne Genetet, ministre de l'Éducation nationale ?

Le nouveau ministre de l'Intérieur a martelé un message clair lors de sa passation de pouvoir avec Gérald Darmanin en citant : "trois priorités : rétablir l'ordre, rétablir et l'ordre et rétablir l'ordre".

"Je ne cèderai jamais rien, je ne laisserai passer et je ne tolérerai aucune atteinte, aucune offense, martèle-t-il. "Vous avez toujours défendu l’honneur de nos forces de l’ordre, diti-il à son prédécesseur. Cette ligne, elle sera la mienne; Nous devons avoir le courage de la fermeté".

Au ministère de l'Intérieur, Gérald Darmanin, ministre sortant, affirme partir "avec le sentiment d'avoir servi le mieux que je pouvais mon pays" et souhaite "(ses) voeux de réussite" à son successeur.

"Je veux dire au policiers, à quel point je les aime. Bien sûr, nous avons fait des erreurs, mais nous avons fait de notre mieux", affirme-t-il avant d'ajouter : "On peut servir son pays, car seuls comptent le mérite, le travail et l’amour de la France. La République est belle, et aujourd’hui je pars avec le sentiment d’avoir servi le mieux que je pouvais mon pays."

Le ministre de la Justice promet "un projet qui permettra de clarifier pour tous la politique judiciaire nationale" qui sera "plus transparente". "Un mot qui met cher, même si je peux connaître parfois vos réserves vis-à-vis de cette transparence".

Par cette phrase, Didier Migaud fait référence la Haute autorité pour la transparence de la vie publique qu'il a dirigée et que son prédécesseur avait qualifié de "truc populiste".

"Qui aurait dit que nous nous retrouverions là, vous et moi ?" Didier Migaud salue le travail de son prédécesseur lors de la passation de pouvoir au ministère de la Justice, évoquant "la difficulté de la tâche qui m'incombe dans une période troublée sur le plan politique comme budgétaire".

"Une trahison de la loi de programmation pour la Justice, qui a été largement votée par le Parlement en octobre dernier, serait un signal dévastateur à ceux qui servent notre justice". L'ex-ministre de la Justice met en garde son successeur sur cette loi qui a augmenté les moyens de la justice.

"C'est avec beaucoup d'émotion que je quitte mes fonctions et les gens qui m'entourent", affirme Éric Dupond-Moretti au moment de quitter le ministère de la Justice. "Je laisse entre ces murs mes émotions, mes réflexions et mes doutes", déclare-t-il.

Au cours du petit-déjeuner organisé ce 23 septembre, Michel Barnier a demandé à ses ministres de se montrer "irréprochables et modestes". Le Premier ministre les a aussi invités à "agir plus que communiquer" et à "agir avant de communiquer". "Pas d'esbroufe s'il-vous-plaît", a-t-il lancé aux 39 membres de son gouvernement, en leur demandant "d'avoir du respect pour tous nos concitoyens et pour tous les partis politiques et d'écouter tout le monde", alors que son équipe est déjà traversée par des tensions. Il a promis un gouvernement "républicain, progressiste et européen".

Vieux routier de la politique et du service de l'État, l'ancien député socialiste Didier Migaud, 72 ans, est un expert des questions budgétaires. Voici son portrait ⤵️

Matignon

Gouvernement Barnier : qui est Didier Migaud, ministre de la Justice ?

L'édito d'Etienne Gernelle

Migaud, il fallait le mettre à Bercy !

23/09/2024 à 07:25 — 02m15s

Éric Dupond-Moretti attend Didier Migaud pour la première passation de pouvoir de la journée au ministère de la Justice. Bruno Retailleau est également attendu par Gérald Darmanin au ministère de l'Intérieur.

Le Rassemblement national entend "peser" sur la ligne du gouvernement, a assuré lundi son vice-président Sébastien Chenu, laissant planer la menace d'une censure au moment du vote du budget si l'exécutif n'allait pas dans la direction souhaitée.


"Nous allons peser sur ce gouvernement. Nous allons être exigeants, nous allons les pousser à avoir du résultat sur les thématiques sécurité, immigration, pouvoir d'achat. Et s'ils ne vont pas dans cette direction, nous prendrons nos responsabilités", a déclaré le vice-président du parti Sébastien Chenu sur BFMTV/RMC.

À peine le gouvernement nommé, le nouveau ministre de l’Économie, Antoine Armand, et le Premier ministre, Michel Barnier, ont indiqué des prélèvements "exceptionnels et ciblés". François Lenglet revient sur ces annonces . ⤵️

L'angle éco de François Lenglet

LENGLET-CO - "L'ogre des impôts" se réveille

23/09/2024 à 07:49 — 03m01s

C'est à Matignon que les 39 nouveaux ministres et secrétaires d'Etat, très majoritairement issus de la macronie et de la droite, se sont réunis pour la première fois à 08H00, pour un "petit-déjeuner gouvernemental".



Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur, a dit à son arrivée aborder la journée avec "détermination". Son collègue des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot s'est dit aussi "concentré, déterminé", tandis que la ministre de l'Éducation Anne Genetet abordait la réunion "sereinement".

Ce n'est pas un Conseil des ministres, mais une "réunion des ministres autour d'un café pour mieux se connaître", a dit en ouverture de cette réunion Michel Barnier, qui a affirmé à ses ministres sa "détermination".

Il y a 13 jours, Emmanuel Macron saluait l'élan créé par les jeux paralympiques... Surprise et incompréhension au lendemain de la présentation du nouveau gouvernement : l'absence de ministère ou de secrétariat d'État dédié au handicap fait polémique...

Philippe Croizon, athlète français et le premier quadruple amputé à avoir traversé la Manche à la nage et à avoir couru le Rallye Dakar, dit sa colère. Il est l'invité de Amandine Bégot. ⤵️

Les invités de RTL

HANDICAP - Philippe Croizon est l'invité de Amandine Bégot

23/09/2024 à 08:32 — 07m34s

Le gouvernement de Michel Barnier, nommé samedi après deux semaines de tractations, est réuni pour la première fois lundi matin à Matignon pour un petit-déjeuner, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Suivront plusieurs passations de pouvoir avant que les 39 membres du gouvernement et le Premier ministre se retrouvent à l'Élysée pour un premier Conseil des ministres à 15H00 autour d'Emmanuel Macron.

"Une marche arrière toute". Philippe Croizon a témoigné ce lundi de sa colère et de sa tristesse après l'annonce du gouvernement Barnier. Et pour cause, le mot "handicap" a disparu de l'intitulé du ministère en charge de la question. "Il y a énormément de sujets et on nous dit qu'on verra plus tard. Ce n'est pas possible, on ne peut pas l'accepter, le président a fait une grave erreur.

Au lendemain de l'annonce du gouvernement, le député des Alpes-Maritimes abandonne la présidence du mouvement des Républicains et appelle à "refonder une grande famille politique dans la clarté et l'indépendance". Retrouvez l'intégralité de l'entretien d'Éric Ciotti invité de Thomas Sotto. ⤵️

Les invités de RTL

POLITIQUE - Eric Ciotti est l'invité de Thomas Sotto

23/09/2024 à 08:02 — 08m20s

"J'ai du respect pour Michel Barnier, mais il est l'otage d'un système où Emmanuel Macron tire toutes les ficelles. Selon lui, "les LR sont dans une posture qui ne sert pas l'intérêt général du pays". "Moi, poursuit-il, j'ai défendu mes valeurs. Je pense que le macronisme est un naufrage pour le pays. Je reproche à mes amis cette alliance électorale au premier tour des législatives avec monsieur Macron et au second tour avec le NFP".

"Je m'opposerai de toutes mes forces, je voterai une motion de censure s'il y a des impôts qui frappent à la fois les Français et les entreprises". Sur RTL, Éric Ciotti menace également le gouvernement de Michel Barnier en cas de hausse des impôts.

"Je ne serai pas bien dans cette photo macroniste qui porte la dette, les déficits, les impôts, l'insécurité et l'immigration. J'aurais fait tache." Sur RTL, Éric Ciotti affirme son désaccord avec la ligne politique du gouvernement de Michel Barnier.

"On est dans un gouvernement choisi pour continuer la politique macroniste, c'est ce que je dénonce", assure-t-il.

À quelques heures du premier Conseil des ministres, les 39 nouveaux ministres, ministres délégués et secrétaires d'État ont rendez-vous dès ce matin pour un "petit-déjeuner gouvernemental" à 8 heures ce lundi matin à Matignon.

Dès dimanche 22 septembre, au lendemain de l'annonce de sa composition, le gouvernement Barnier est menacé par l'opposition. Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, assure que l'ensemble du NFP votera en faveur d'une censure.

Le Premier ministre Michel Barnier a expliqué dimanche ce qu'il entendait par "justice fiscale", en dévoilant qu'il demanderait aux contribuables et entreprises les plus riches un effort accru pour redresser les finances publiques, pas à l'ensemble des Français.

"Je ne vais pas alourdir encore l'impôt sur l'ensemble des Français qui payent déjà le plus d'impôts de tous les partenaires européens", a déclaré Michel Barnier sur France 2, "ni sur les gens les plus modestes, ni sur les gens qui travaillent, ni sur les classes moyennes".

En revanche, il a indiqué "ne pas exclure que les personnes les plus fortunées participent à l'effort national", via des "prélèvements ciblés" qui toucheraient aussi "certaines grandes entreprises". Il n'a pas écarté une hausse de l'impôt sur les sociétés pour ces dernières.

Michel Barnier

Impôts, retraites, IVG, droits LGBT… Ce qu'il faut retenir de l'interview de Michel Barnier

Le président des Républicains a annoncé, dimanche 22 septembre, qu'il quittait ses fictions et le parti. Il sera reçu par Thomas Sotto dans RTL Matin pour revenir sur ce départ annoncé au lendemain du gouvernement de Michel Barnier.

Eric Ciotti

Les Républicains : Éric Ciotti annonce quitter son parti

Si une première passation de pouvoir s'est tenue dimanche en fin d'après-midi à Bercy, les premiers pas officiels des 39 nouveaux ministres n'auront lieu que ce lundi, avec un petit-déjeuner à Matignon, leur prise de fonction dans leur ministère, puis un Conseil des ministres à 15h00 à l'Élysée autour d'Emmanuel Macron.

Bonjour et bienvenue dans ce live qui sera notamment consacré aux passations de pouvoir entre les ministres sortants et leurs successeurs, deux jours après l'annonce du gouvernement Barnier.