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Meurtre de Philippine : le suspect était-il suivi quand il était en prison ?

Les obsèques de Philippine auront lieu ce vendredi 27 septembre. Le suspect, interpellé en Suisse, n'a pas encore été extradé vers la France.

L'homme a été placé en détention provisoire.
Crédit : PATRICK KOVARIK / AFP
MEURTRE DE PHILIPPINE - Le suspect était-il suivi quand il était en prison ?
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Cindy Hubert - édité par Baptiste Marin
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Le suivi psychologique des personnes condamnées pour viol pointé du doigt ? Après la mort de Philippine, un suspect a été interpellé, mardi 24 septembre, en Suisse. L'individu, un Marocain de 22 ans, était sous le coup d'une OQTF et a déjà été condamné pour viol. Le suspect a-t-il été soigné ou suivi lorsqu'il était en prison ?

La justice française a imaginé un suivi un peu particulier pour ces profils. Elle estime que la prison, la mise à l'écart de la société, ne suffit pas forcément à lutter contre la récidive. Un accompagnement thérapeutique doit alors être ajouté. Un "suivi socio-judiciaire" a été mis en place en 1998. Il comprend notamment une injonction de soins. 

Ce suivi socio-judiciaire est très souvent prononcé. Il n'est pas systématique. Cet accompagnement commence à la sortie de prison et peut durer plusieurs années

Et en prison ?

Toute personne condamnée à ce genre de suivi socio-judiciaire a la possibilité de commencer un traitement en prison. L'individu n'en a pas l'obligation. Tous les détenus y sont fortement incités dans la mesure où cela conditionne la possibilité d'aménagement de peine et de permission de sortie. 

À écouter aussi

22 prisons dédiées de manière prioritaire à ce genre de profils existent sur le sol français. Dans les autres établissements, les soins ne sont pas forcément adaptés. Et avec la surpopulation carcérale, les délais d'attente sont souvent importants. 

On ne sait pas si le suspect a pu voir un psychiatre ou un psychologue lors de sa détention. Mais, selon nos informations, il ne maîtrisait pas bien le français. L'individu n'avait pas de problème disciplinaire. Il ne faisait pas parler de lui et se fondait dans la masse. 

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