"Il n'a exprimé aucun remords" : ces raisons qui ont poussé les jurés à condamner Cédric Jubillar

Accusé du meurtre de sa femme, Cédric Jubillar a été reconnu coupable, le 17 octobre 2025, des faits qui lui sont reprochés. Le corps de Delphine, disparue depuis décembre 2020 n'a jamais été retrouvé. Durant le procès, les avocats de la défense ont cherché à démontrer qu'aucune preuve irréfutable n'incriminait leur client. Ils ont tenté de persuader le jury que les enquêteurs s'étaient focalisé sur lui sans explorer d'autres pistes.

Le jury a finalement choisi de condamner Cédric Jubillar à 30 ans de réclusion. Dans son arrêt rendu public, jeudi 23 octobre, la cour d'assise du Tarn indique les motivations de sa condamnation. La cour d'assises estime notamment que "la gravité des faits est réelle et caractérisée par le fait que l'accusé a porté atteinte à l'une des valeurs que la société protège le plus précieusement". 

"Les faits sont aggravés par le lien entre l'auteur et la victime dans un contexte de vie conjugale marquée par des insultes, l'humiliation et le rabaissement de la victime, les faits ayant été facilités par le huis clos familial", poursuit l'arrêt. 

"Aucune remise en question"

Durant toute l'enquête et la durée du procès, Cédric Jubillar a clamé son innocence. Une défense qui n'a pas joué en sa faveur lors de sa condamnation. "Il n'a exprimé aucun remords, restant autocentré sans aucune remise en question", note la cour d'assises qui déplore également son manque de réaction "à l'évocation de la souffrance et des questionnements de ses enfants". 

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"Il n'a donné aucune information sur l'endroit où se trouve le corps de son épouse, privant la famille de cette dernière d'un lieu de recueillement", note également la cour. Les avocats de Cédric Jubillar ont d'ores et déjà annoncé qu'ils faisaient appel de la décision. Un nouveau procès est donc attendu dans un délai d'un an.

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