Une minute de silence est prévue ce jeudi 23 février à 15h dans les collèges et lycées. La communauté éducative, sous le choc, honore la mémoire jeudi d'Agnès Lassalle, la professeure d'espagnol poignardée par un élève mercredi dans sa classe à Saint-Jean-de-Luz. Le ministre de l'Éducation nationale, Pap Ndiaye, venu sur les lieux, a salué "l'exceptionnel dévouement" de cette enseignante.
Le ministre observera la minute de silence à 15h au collège Combe de Savoie d'Albertville (Savoie), un établissement de la zone A, la seule où les vacances d'hiver sont terminées. À la même heure, le procureur de Bayonne, Jérôme Bourrier, qui a ouvert une enquête pour "assassinat", tiendra une conférence de presse.
Ce drame a bouleversé la communauté éducative française, un peu plus de deux ans après l'assassinat de Samuel Paty, professeur d'histoire-géographie décapité le 16 octobre 2020 par un jeune homme islamiste radicalisé. "La Nation est à vos côtés", a déclaré le président Emmanuel Macron aux enseignants sur Twitter, tandis que la cheffe du gouvernement Élisabeth Borne partageait "le choc et la peine de la communauté éducative" du collège-lycée Saint-Thomas d'Aquin.
Dans la classe politique, le soutien aux professeurs s'est accompagné de quelques nuances. Le socialiste Olivier Faure estime qu'"on demande tout à nos enseignants qui doivent faire face à toutes les violences de la société", tandis que le président des Républicains Eric Ciotti a appelé à "revoir la graduation des peines des mineurs" et que la dirigeante du Rassemblement national Marine Le Pen a jugé "urgent d'agir pour la sécurité des Français".
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