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Chiens et chats : quels sont les dangers pour nos animaux pendant les repas de fêtes ?
Quelques conseils pour éviter que les repas de fête ne tournent au cauchemar quand le chien ou le chat de la maison aimerait bien en profiter également.
Un repas de Noël (image d'illustration)
Crédit : Pexels / Nicole Michalou
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Quelques jours avant les fêtes, il est important de glisser un message de prévention. Parce que pendant que nous préparons les tables, les toasts, les volailles, il y en a qui tournent autour en se léchant les babines : le chien et le chat. Et eux aussi, mine de rien, ils aimeraient bien fêter Noël. Sauf que leur système digestif risque lui de ne pas être à la fête. La vigilance s'impose, donc avec les restes, la peau de la volaille, le foie gras, le poisson, les os, mais aussi les desserts et l'alcool.
Attention, d'abord, à la grand-tante qui aurait envie de faire plaisir à votre chien en lui donnant la peau de dinde, ou à vos grands-parents qui voudraient faire lécher le plat de cuisson avant de le mettre au lave-vaisselle. C’est très, trop gras, cela va sursolliciter les fonctions digestives et en particulier les enzymes pancréatiques, avec le risque pour des chiens prédisposés, de déclencher une pancréatite, une inflammation du pancréas très sérieuse et qui peut mettre la vie d’un animal en danger.
Méfiance aussi avec le foie gras. Là aussi, on se dit : “Oh, juste un petit bout, ça va… c’est Noël !” Non. Le foie gras est une bombe lipidique. Pour votre animal, c’est pareil : risque de pancréatite, encore. Et éventuellement vomissements, diarrhées… bref, pas le cadeau qu’on voulait.
Pareil pour le saumon fumé. Pour eux, c'est beaucoup trop salé. À la clé : troubles digestifs, diarrhée aigue, et parfois déséquilibre électrolytique si jamais le chien ou le chat est le chapardeur des toasts.
Ce qu'on ne doit jamais donner à son chien ou son chat
D'abord, les os cuits. Os de dinde, de chapon, d’agneau… tout ce qui traîne après le repas. On pense leur faire plaisir, mais ces os deviennent cassants en cuisant. Résultat : un risque de perforation intestinale, parfois très grave. La petite bouchée de Noël peut finir en urgence vétérinaire, et là… c’est tout de suite moins festif.
Ensuite, le chocolat. Celui-là, on le connaît bien : il est toxique, point final. Et plus le chocolat est noir, plus il est dangereux. Figurez-vous qu’il y a plus d’intoxications au chocolat à Noël qu’à Pâques pour nos animaux.
Enfin, et sans surprise, l'alcool. Alors là, c’est non. Pas une goutte, jamais. Et je vous promets : ils n’ont pas besoin de ça pour être joyeux. Eux, un carton, un ruban cadeau, et c’est la fête.
Le petit plus du repas de Noël sans prendre (trop) de risques
Si l'on veut tout de même leur donner un petit repas de fête, on reste simples. Un peu de blanc de dinde ou de chapon, sans peau, sans sauce, sans sel, juste émietté dans leur gamelle. Ça, c’est un petit plaisir de Noël qui ne fait pas courir grand risque, sauf… si votre animal a déjà des sensibilités digestives ou des problèmes de peau et qu’il est allergique aux protéines animales, le poulet.
Et puis rappelons-le : votre chien et votre chat ne veulent pas un menu gastronomique. Ils veulent surtout être avec vous. Leur cadeau, c’est votre présence, les câlins, l’ambiance, les papiers cadeaux qui volent dans le salon. Alors prenez soin d’eux, surveillez ce qui traîne au pied de la table, et profitez des fêtes sereinement. Joyeux Noël à tous… et aux poilus aussi.
