La colère des proches de l'adolescent tué dimanche 26 juin, dans la soirée, à Arles (Bouches-du-Rhône). Âgé de 15 ans, Marouane a été abattu dans un quartier sensible de la ville, connu pour abriter des trafics de stupéfiants. Sur RTL, Nabil, l'oncle de la victime réfute toute participation de son neveu aux trafics.
"Je l'ai vu, une heure avant (le drame, ndlr) quand il est rentré d'un week-end avec ses parents. Une heure après, je lui fais du bouche-à-bouche", raconte-t-il au micro de RTL. Selon la police, l'adolescent ne participait au point de deal. Une version confirmée par l'oncle de Marouane. "Je ne vais pas mentir, ça ne sert à rien. Il était bon à l'école et bon au football. Il avait de bonnes notes", assure-t-il.
Au lendemain du drame, Nabil explique avoir de "la haine pour ceux qui sont venus tirer". "Il y a de la haine aussi pour les gens qui ont dit à ces jeunes 'allez tirer' et intimider. Mais, là, ils n'ont pas intimidé. Ils ont tué quelqu'un", lance-t-il, en colère.
Pour lui, la police "n'a rien fait". "Ils sont venus il y a une semaine", lorsque des tirs à la Kalachnikov ont secoué le quartier de Griffeuille. "Le Raid, les gendarmes, la police sont venus sur place. On s'est dit que le quartier allait être sécurisé, ils ne sont restés qu'un jour. Une semaine plus tard, voilà ce qu'il se passe", raconte Nabil.
Selon les premiers éléments de l'enquête, une voiture avec plusieurs personnes à bord s'est approchée d'un groupe de quatre adolescents dont Marouane. La voiture d'où provenaient les tirs a été retrouvée incendiée à Saint-Martin de Crau, à 20 kilomètres d'Arles. L'enquête a été confiée à la police judiciaire de Marseille.
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