2 min de lecture
Le vol Rio-Paris a diparu en juin 2009 avec 229 passagers à son bord.
Crédit : HO / BRAZILIAN NAVY / AFP
Je m'abonne à la newsletter « Infos »
Le verdict est tombé ce lundi 17 avril 2023, près de 14 ans après le crash du Rio-Paris. Le constructeur européen Airbus et la compagnie Air France, poursuivis pour homicides involontaires après l'accident en 2009 du vol AF447 Rio-Paris qui a fait 228 morts le 1er juin 2009, ont été relaxés.
Près de quatorze ans après la catastrophe, le tribunal correctionnel de Paris a mis hors de cause les deux entreprises, jugeant que, si des "fautes" avaient été commises, "aucun lien de causalité certain" avec l'accident n'avait "pu être démontré".
Le 1er juin 2009, le vol AF447 reliant Rio de Janeiro à Paris s'est abîmé en pleine nuit dans l'Atlantique, quelques heures après son décollage, entraînant la mort de ses 216 passagers et 12 membres d'équipage.
À bord de l'A330 se trouvaient des personnes de 33 nationalités, dont 72 Français et 58 Brésiliens. Il s'agit de l'accident le plus meurtrier de l'histoire des compagnies françaises. Les premiers débris ont été retrouvés les jours suivants, mais l'épave n'a été localisée que deux ans plus tard, après de longues recherches, à 3.900 mètres de profondeur.
Les boîtes noires ont confirmé le point de départ de l'accident : le givrage des sondes de vitesse Pitot alors que l'avion volait à haute altitude dans la zone météo difficile du "Pot au noir", près de l'équateur.
Déstabilisé par les conséquences de cette panne, l'un des copilotes a adopté une trajectoire ascendante. Dans l'incompréhension, les trois pilotes n'ont pas réussi à reprendre le contrôle de l'avion qui a décroché et heurté l'océan 4 minutes et 23 secondes plus tard.
Les investigations ont montré que des incidents de sondes similaires s'étaient multipliés dans les mois précédant l'accident. Pour le tribunal, Airbus a commis "quatre imprudences ou négligences", notamment ne pas avoir fait remplacer le modèle des sondes Pitot, qui semblait geler plus souvent, sur la flotte A330-A340. Il lui est aussi reproché d'avoir fait preuve de "rétention d'information" par rapport aux compagnies.
Air France a commis deux "imprudences fautives", liées aux modalités de diffusion d'une note d'information adressée à ses pilotes sur la panne des sondes.
Lors du procès qui s'est déroulé du 10 octobre au 8 décembre, le parquet avait requis la relaxe, estimant que la culpabilité des entreprises était "impossible à démontrer".
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte