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Chevaux mutilés : une personne en garde à vue après plusieurs attaques en Normandie

La procureure du Havre a annoncé qu'un individu a été interpellé dans l'affaire des chevaux mutilés. Après une enquête sur plusieurs cas de sévices en Normandie, une personne a été placée en garde à vue.

Illustration de chevaux
Crédit : BOUILLAND Stéphane / Hemis.fr / hemis.fr / Hemis via AFP
Lilly San Juan Paoli & AFP
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Le 1er août dernier, une magistrate avait annoncé l'ouverture d'une enquête après des "sévices graves et actes de cruauté ayant entraîné la mort sur des chevaux". Des incidents avaient eu lieu dans la zone du tribunal du Havre ainsi que vers Yvetot, dans le même département. Plusieurs propriétaires de chevaux avaient retrouvé leurs animaux blessés

Soizic Guillaume, procureure du Havre, a indiqué "qu'un individu a été interpellé et se trouve actuellement en garde à vue". Cette dernière tiendra une conférence de presse à ce sujet ce jeudi 8 août à 11h30 au palais de justice du Havre. Les dernières attaques ont été commises dans la nuit du 31 juillet au 1ᵉʳ août 2025. Sur la commune de Saint-Martin-du-Manoir, cinq chevaux avaient été agressés. L'une des bêtes est décédée et les quatre autres sont blessées. Un animal "a perdu un œil" avait précisé la procureure. 

2020, une année marquée par les attaques

En 2020, des centaines de cas de chevaux mutilés avaient été signalés. Elles avaient créé une véritable psychose chez leurs propriétaires à travers tout le pays, alors que la France compte environ un million d'équidés.

Une cellule d'enquêteurs dédiée avait été créée sous l'égide de la police judiciaire de la gendarmerie nationale. La mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires avait aussi été sollicitée pour apporter son concours aux investigations.

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Il s'était avéré que les trois quarts étaient d'origine naturelle et que seuls 16% des cas relevaient d'une action humaine. Des chiffres qui avaient sérieusement affaibli l'hypothèse d'un vaste phénomène criminel. Aux États-Unis et en Grande-Bretagne, des vagues de mutilations d'équidés ont aussi été constatées par le passé. De longues enquêtes approfondies ont conclu que la plupart des blessures étaient accidentelles ou causées post mortem par des charognards (renard, corbeau…).

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