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"Je n'avais aucune idée de qui elle était" : sur RTL, Paul Watson se souvient de sa première rencontre avec Brigitte Bardot

Invité de RTL ce dimanche 28 décembre, le militant écologiste Paul Watson est revenu sur sa première rencontre avec l'ancienne actrice en 1977 au Canada alors qu'il s'opposait aux chasseurs de phoques norvégiens.

Brigitte Bardot en 1977 lors d'une conférence de presse sur la lutte contre la chasse aux phoques

Crédit : KEYSTONE / Keystone via AFP

"Je n'avais aucune idée de qui elle était" : sur RTL, Paul Watson se souvient de sa première rencontre avec Brigitte Bardot

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Antoine Cavaillé-Roux - édité par Justine Audollent

Un combat commun. Paul Watson, fondateur de l'organisation Sea Shepherd, connaissait Brigitte Bardot depuis près de 50 ans. Sur RTL, le militant écologiste s'est dit "extrêmement triste" après l'annonce du décès de l'ancienne actrice, ce dimanche 28 décembre à 91 ans. Leur lutte commune pour la défense des animaux leur avait permis de se rencontrer en 1977 au Canada lorsque "B.B." était venue aider pour lutter contre la chasse au phoque canadienne.

"Lorsque je l'ai rencontrée pour la première fois, je m'opposais aux chasseurs de phoques norvégiens à environ 150 milles marins au large. J'avais été menotté à un tas de peaux, traîné sur la glace et dans l'eau, puis traîné jusqu'à un groupe de chasseurs qui me donnaient des coups de pied, me crachaient dessus et me frappaient. J'ai passé la nuit sur le bateau. J'étais en hypothermie et le lendemain matin, j'ai pris l'hélicoptère avec la police", raconte-t-il sur RTL.


"Quand je suis descendu de l'hélicoptère, cette femme s'est approchée et a commencé à m'embrasser et à m'appeler son héros. Je n'avais aucune idée de qui elle était. Quelques instants plus tard, j'ai demandé à l'un de nos attachés de presse qui c'était, et il m'a répondu : 'C'est Brigitte Bardot'. Et j'ai dit : 'Waouh, bon sang, c'est incroyable'", se souvient le militant.

"À partir de là, nous avons tenu une conférence de presse pour dénoncer la chasse aux phoques, poursuit Paul Watson. Le gouvernement canadien était furieux et quand elle a posé pour une photo un bébé phoque dans les bras, ça nous a pratiquement garanti une couverture dans les magazines du monde entier".

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