"Une ardente patriote", "Icône parmi les icônes"... Les hommages d'une partie du monde politique à Brigitte Bardot

Le caractère révolté de Brigitte Bardot s'exprimait aussi sur le plan politique. L'ancienne actrice, décédée ce dimanche 28 décembre à l'âge de 91 ans, incarnait la liberté et assurait que ses choix politiques étaient dictés par la cause animale. Mais elle se revendiquait "conservatrice" et "patriote" avec des prises de positions radicales et plus encore.

Ses déclarations sur les musulmans ou l'immigration lui ont notamment valu cinq condamnations pour incitation à la haine raciale. L'actrice a également été condamnée pour ses propos sur "les gênes sauvages" des Réunionnais, propos dont elle s'était ensuite excusée. Brigitte Bardot était historiquement proche du Front National de Jean-Marie Le Pen. Elle a été ensuite un soutien fidèle de Marine Le Pen. Les hommages sont donc particulièrement chaleureux aujourd'hui au Rassemblement national. Le parti salue une "ardente patriote".

Nous pleurons une légende du siècle.

Emmanuel Macron

Les hommages après l'annonce de sa mort ne se sont pas cantonnés à l'extrême droite. Un concert de louanges est également venu du centre et de la droite. On retient le mythe. Yaël Braun-Pivet, la présidente de l'Assemblée nationale, évoque "une figure de liberté singulière devenue emblématique". La ministre de la Culture, Rachida Dati, a quant à elle salué une "icône parmi les icônes". 

"Nous pleurons une légende du siècle", a, quant à lui, salué Emmanuel Macron. Le président a rendu hommage à une "immense actrice, une militante libre, une icône". Brigitte Bardot ne l'avait pourtant pas épargnée. "Vous êtes un être maléfique", lui avait-elle écrit en 2023. 

À l'heure actuelle, du côté gauche de l'échiquier, il n'y a eu presque aucune réaction. Aymeric Caron, député de la Nupes, a fait part de sa "tristesse d’apprendre la disparition de Brigitte Bardot, qui fut une pionnière de la défense des animaux, au point d’abandonner sa carrière de superstar du cinéma pour y consacrer le reste de sa vie". Laissant de côté ses "déclarations polémiques", il ne retient "que son engagement précurseur".