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"C'est un enfer, j'évite de sortir après 18 heures" : les habitants d'un HLM excédés par la surfréquentation de leur parking

Épaves, absence de portail... Les résidents d'un quartier d'Aubagne montent au créneau. Ils ne peuvent plus se garer dans leur propre parking, la faute à fort nombre de voitures abandonnées et la présence de véhicules extérieurs.

Un parking sous-terrain (illustration)

Crédit : KENZO TRIBOUILLARD / AFP

La galère des habitants d'un HLM d'Aubagne dans les Bouches-du-Rhône

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À Aubagne (Bouches-du-Rhône), les habitants d'un HLM grognent. Leur parking est devenu un réservoir à épaves. Il est impossible d'y trouver une place pour se garer. "C'est très compliqué quand on arrive à la fin du boulot pour rentrer chez soi, on ne trouve plus de place", explique Rachid, aujourd'hui chanceux, au micro de RTL.

Cette fois, il ne partira pas à la recherche d'une place loin de son domicile. "On doit garer la voiture en dehors de la cité, chose qui n'est pas évidente. Et ça fait loin de la maison, ça fait perdre une heure", constate-t-il.

Une habitante du quartier, elle, prend ses précautions : "C'est un enfer. J'évite de sortir après 18 heures. Je sais que je ne trouverai pas de place, ça m'énerve".

On est arrivés il y a 8 ans, il y a des voitures qui sont sur la même place depuis 8 ans. Elles n'ont pas bougé

Jérôme, résident du HLM d'Aubagne

Dans ce parking, les habitants constatent un grand nombre d'épaves laissées à l'abandon. "On est arrivés il y a 8 ans, il y a des voitures qui sont sur la même place depuis 8 ans. Elles n'ont pas bougé. Forcément, ça n'aide pas", en rajoute Jérôme au micro de RTL.

Un parking sans portail ni barrière

Ce n'est pas la seule raison à cette pénurie de places. Le parking n'a ni de portail ni de barrière. Pour Naïma, les places de parking ne profitent pas qu'aux résidents : "Il y a des gens du centre-ville qui viennent se garer ici. Notre parking est devenu le parking relais d'Aubagne".

Elle confie à RTL que le portail devait être mis en service depuis mars dernier. "Or, depuis, il n'y a pas de portail. On paie des charges exorbitantes pour avoir le droit à un parking. C'est un calvaire", dénonce Naïma.

Certains habitants ont tenté de joindre le bailleur pour trouver des solutions. Leurs réclamations sont restées sans réponse.

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