Dernière étape avant une libération conditionnelle. Après une décision judiciaire du 20 octobre dernier, Pierre Alessandri a obtenu d'être placé sous bracelet électronique. Il bénéficiait, depuis février dernier, d'une mesure de semi-liberté. Pou rappel, Pierre Alessandri avait été condamné en 2003 à la réclusion criminelle à perpétuité pour sa participation dans l'assassinat du préfet Claude Erignac, en Corse.
Selon une source proche du dossier, confirmant une information de France 3, un juge d'application des peines a autorisé, la transformation de la mesure de semi-liberté dont il bénéficiait en détention à domicile, sous surveillance électronique, avant une éventuelle libération conditionnelle, conformément aux réquisitions du Parquet national antiterroriste (Pnat). Jusqu'ici, Pierre Alessandri dormait en prison mais travaillait dehors durant la journée.
La demande de placement sous bracelet électronique avait été formulée au début de l'été afin de se "substituer au régime de semi-liberté", a précisé à l'AFP l'avocat de Pierre Alessandri, Me Eric Barbolosi. Le parquet n'a pas fait appel de cette décision.
Depuis le début de l'année, les décisions allant dans le sens d'un aménagement de peine se sont multipliées.
Fin janvier, la cour d'appel de Paris lui avait accordé une mesure de semi-liberté probatoire pour une durée d'un an. Et ce, avant qu'il ne soit éventuellement admis au régime de la libération conditionnelle pendant dix ans. Pierre Alessandri est libérable depuis 2017 après avoir purgé ses 18 ans de période de sûreté. Il s'agissait alors de la quatrième demande de remise en liberté. Les trois premières avaient été acceptées par le tribunal d'application des peines antiterroriste avant d'être infirmées ensuite par la Cour d'appel.
Alain Ferrandi, deuxième membre du commando Erignac qui était encore en prison, a obtenu en 23 février dernier une semi-liberté d'une année probatoire, ouvrant la voie à une libération conditionnelle pour une durée de dix ans.
La décision de libération de Pierre Alessandri était intervenue sur fond de tensions entre les élus nationalistes corses et l'État, dix mois après l'agression violente - et mortelle - d'Yvan Colonna par un codétenu, à la prison d'Arles. Son décès avait donné lieu à des manifestations en Corse, émaillées de heurts. Dans la foulée, Jean Castex avait levé le statut de "détenus particulièrement signalés" de Pierre Alessandri et Alain Ferrandi. Une décision permettant leur transfert vers une prison corse.
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