Des larmes et un pardon. La star de téléréalité Kim Kardashian était présente à la cour d'assises de Paris, ce mardi 13 mai 2025, pour témoigner dans le cadre du procès des "papys braqueurs", accusés de l'avoir agressé neuf ans plus tôt. Cette nuit du 2 au 3 octobre 2016, elle avait été ligotée dans sa chambre d'hôtel parisienne par des hommes habillés en policier, cagoulés, pistolet au poing. Ils étaient repartis avec de nombreux bijoux, pour un montant estimé à 9 millions d'euros.
Deux heures après l'arrivée de la victime à la barre, le président a évoqué la présence d'une lettre. Celle-ci avait été envoyée par Aomar Aït Khedache, l'un des principaux accusés, à Kim Kardashian, qui ne l'avait jamais reçue.
"Madame, c'est après vous avoir vue dans une émission", après "avoir constaté votre émotion et réalisé les dégâts psychologiques que je vous ai infligé que j'ai décidé de vous écrire", avait rédigé l'accusé, aujourd'hui sourd et muet et qui suit les débats sur un écran d'ordinateur. "Pas dans le but d'obtenir de vous quelconque indulgence, j'assume ce que j'ai fait", mais pour "venir vers vous en tant qu'être humain pour vous dire combien je regrette mon geste", a lu encore le président.
Kim Kardashian s'est mise à pleurer à la barre et a essuyé ses larmes. "Naturellement, c'est très émouvant", surtout que la reine des influenceuses veut "devenir avocate" et se bat aux États-Unis pour les droits des prisonniers, précise-t-elle. "Je crois à la deuxième chance", a affirmé la star via une interprète. Puis elle s'est tournée, presque solennelle dans sa robe haute-couture, vers le vieux malfrat récidiviste au k-way sur le dos et crâne dégarni, qu'elle avait suivi du regard quand il était entré dans la salle d'audience, précédé du cliquetis de sa canne.
"Je vous pardonne", lui dit-elle, avant de préciser qu'elle se "bat aussi pour les victimes", qu'elle veut "être entendue et comprise", et que "ça ne change rien au traumatisme". Aomar Aït Khedache écrit sa réponse sur un bout de papier, que le président lit : "Ce pardon est un soleil. Je vous remercie. Voilà 10 ans que le remords et le regret m'usent au sens propre du mot".
L'accusé a reconnu avoir été l'un des hommes montés cagoulés dans la chambre d'hôtel cette nuit du 2 au 3 octobre 2016. Au début de son audition, la cour a demandé à Kim Kardashian d'en faire son récit. "J'avais l'habitude de marcher dans les rues de Paris, même vers 3h du matin. Je me sentais toujours en sécurité dans cette ville, c'était un endroit magique", commence la star. Mais après cette Fashion week 2016, "ça a tout changé".
Lors de son récit, elle a expliqué qu'elle était "certaine qu'elle allait mourir", ce soir-là, face à la violence des agresseurs. Depuis son agression, sa vie n'est plus la même. Impossible pour elle de dormir sans la présence de son personnel de sécurité. Fini de partager en direct son quotidien sur les réseaux sociaux. Une vie changée, à cause de cette agression.
Le procès, ouvert le 28 avril, doit se poursuivre jusqu'au 23 mai. 10 personnes sont accusées dans cette affaire.
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