Accident de Pierre Palmade : "Il est catastrophé, il a honte", assure la sœur de l'humoriste

La sœur de Pierre Palmade a été rendre visite à son frère, hospitalisé au Kremlin-Bicêtre depuis son accident du vendredi 10 février. Hélène Palmade assure, dans un communiqué transmis à RTL et l’AFP par l’avocate de l’humoriste, que le comédien - qui était sous l'emprise de cocaïne au moment des faits - "se réveille peu à peu et réalise l’horreur de ce qui s’est passé, de ce qu’il a causé".

"Il est catastrophé, il a honte, assure Hélène Palmade. L’idée d’avoir détruit la vie de cette famille le dévaste." Une femme a été blessée et, même si ses jours ne sont plus en danger, son état reste préoccupant. Enceinte de six mois et demi, elle a par ailleurs perdu son bébé. Son beau-frère, qui conduisait la voiture, a subi au moins cinq opérations et est toujours dans le coma, tout comme son petit garçon de six ans. Son pronostic vital est toujours engagé. 

"Il prie, et nous avec lui, pour qu’ils s’en sortent avec le moins de séquelles possibles. Il prie. Il prie vraiment. Il ne pense qu’à eux", poursuit la sœur de la célébrité, qui assure toutefois que Pierre Palmade "assumera toutes les conséquences de ses actes avec la conscience terrible qu’il ne pourra jamais réparer le mal qu’il a fait".

"Aussi vain que cela puisse paraître, Pierre leur demande pardon du plus profond de son âme", conclut Hélène Palmade. 

Ce que l'on sait de l'enquête

Selon le procureur de Melon, ce serait le véhicule de Pierre Palmade "qui serait venu percuter de face un véhicule circulant en sens inverse". Les expertises sur les véhicules permettront d'en savoir plus. Plusieurs témoins indiquent que Pierre Palmade avait deux passagers à son bord et que ceux-ci ont pris la fuite. Le ministère de l'Intérieur les appelle à se rendre.  

Deux enquêtes ont été ouvertes par le Parquet de Melun. L'une confiée aux gendarmes pour "infraction à la législation sur les stupéfiants". L'autre confiée aux policiers de Melun sur les circonstances de l'accident pour "homicide et blessures involontaires avec ITT supérieur à 3 mois".