Vladimir Poutine va-t-il encore rester longtemps au pouvoir en Russie ?

Vladimir Poutine a célébré le 7 octobre 2025 ses 73 ans. Après avoir passé 25 ans à la tête de la Russie, il n'est pas prêt d'abandonner le pouvoir. Le président russe a fait modifier la constitution russe pour pouvoir se faire élire jusqu'en 2036, donc jusqu'à ses 84 ans minimum.

Obsédé par la vie éternelle, le chef du Kremlin affirme devant les médias qu'il croit à la prolongation de la vie jusqu'à 150 ans. "Des organes humains peuvent être transplantés en permanence. Les gens peuvent devenir plus jeunes, voire immortels", affirme-t-il publiquement. 

La Russie investit des milliards de roubles dans la recherche sur le vieillissement. La propre fille du président russe endocrinologue effectue des recherches sur le renouvellement cellulaire. Une ironie quand on sait qu'avant la guerre, l'âge moyen des hommes russes était de 66 ans. La faute à l'alcool, principalement. 

Aujourd'hui, l'espérance de vie doit être encore plus faible, mais Moscou a fait effacer toutes les statistiques. Depuis le début de la guerre en Ukraine, les services de renseignement extérieur estiment à 1,1 million de morts disparues ou blessées au combat.

Les rumeurs sur sa santé

Pendant ce temps, Poutine surveille donc sa santé. Des rumeurs assurent qu'il est malade, mais rien est sûr. Les observateurs ont considéré sa démarche hésitante lors du sommet d'Anchorage avec Trump en août dernier. C'est "un homme épuisé", selon un ex-premier ministre italien qu'il a rencontré à Pékin. 

Quand vous le voyez sur les écrans, il a l'air très bien, il voyage beaucoup pour restaurer l'image internationale de son pays. Il sera jeudi 9 octobre en Asie centrale, à Dushanbe, la capitale du Tadjikistan. Mardi, il a passé la journée au téléphone avec "ses amis", qui l'ont congratulé, le président turc Recep Tayyip Erdogan, le premier ministre de l'Inde Narendra Modi et bien d'autres. 

Qui pour lui succéder ?

Aucune vacance à l'horizon, souligne son porte-parole. S'il décède, c'est son Premier ministre qui sera chargé de l'intérim, Mikhail Michoustine. Lui, comme Alexei Dioumine, secrétaire du Conseil d'État, ou encore Dimitri Patrouchev, sont des poutinistes purs et durs. La guerre ne s'arrêtera peut-être pas à la mort de Poutine. 

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