Ukraine : "Toute une série de questions restent en suspens" pour conclure une trêve affirme le Kremlin

Le Kremlin a estimé que "toute une série de questions" restait à régler pour conclure un accord de cessez-le-feu avec l'Ukraine, alors que les pourparlers initiés par Washington peinent à aboutir.

Vladimir Poutine et Donald Trump en 2017

Crédit : SAUL LOEB / AFP

Je m'abonne à la newsletter « Infos »

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, est revenu, ce lundi 7 avril, sur la possibilité de conclure une trêve avec l'Ukraine. Vladimir "Poutine soutient l'idée d'un cessez-le-feu mais, avant cela, toute une série de questions reste en suspens", a déclaré le porte-parole de la présidence russe.

Dmitri Peskov évoque notamment "l'incapacité du régime de Kiev à contrôler plusieurs groupes extrémistes" et "les projets de militarisation ultérieure" de l'Ukraine.

Trois ans après le début du conflit, le président américain Donald Trump souhaite mettre fin aux hostilités. Pour cela, il a rompu l'isolement diplomatique imposé à son homologue russe Vladimir Poutine par les Occidentaux après le début de l'offensive en 2022. Si son administration fait pression, les pourparlers avec les responsables russes et ukrainiens n'ont pas abouti.

Moscou résiste aux pressions américaines

Face à la lenteur des négociations, Donald Trump a affirmé, fin mars, être "très énervé" contre Vladimir Poutine après que le président russe ait évoqué une "administration transitoire" pour l'Ukraine sans son président actuel Volodymyr Zelensky.

Pour l'heure, les avancées sont donc limitées. Si Kiev avait accepté une trêve de 30 jours, celle-ci a finalement été rejetée par Moscou. La Russie a donné son accord à un moratoire sur les frappes contre les sites énergétiques, bien plus limité, mais les deux belligérants s'accusent mutuellement depuis de le violer.

Vendredi, le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio a affirmé que Donald Trump ne tomberait "pas dans le piège des négociations interminables" à propos de ce conflit. "Nous saurons assez vite - dans quelques semaines et non dans quelques mois - si la Russie est quant à elle sérieuse ou non en ce qui concerne la paix", a-t-il prédit.

La rédaction vous recommande