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Trump-Biden : un débat violent, "à l'image de la campagne" pour une experte

INVITÉE RTL - Selon Marie-Cécile Naves, directrice de recherches à l'IRIS, Biden a été "combatif" face à un Trump qui "a fait du Trump".

Trump-Biden : un débat violent, "à l'image de la campagne" selon une experte (illustration)

Crédit : JIM WATSON / AFP

Trump-Biden : un débat violent, "à l'image de la campagne" selon une experte

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Trump-Biden : un débat violent, "à l'image de la campagne" selon une experte

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Yves Calvi & Philippe Corbé - édité par Coline Daclin

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Le premier débat de la campagne présidentielle aux États-Unis a été électrique. Il s'est déroulé dans la nuit du mardi 29 au mercredi 30 septembre à Cleveland, dans l'Ohio. Selon Marie-Cécile Naves, directrice de recherches à l'Institut des Relations Internationales et Stratégiques (IRIS), le débat a été "à l'image de la campagne, c'est-à-dire de plus en plus tendu, de plus en plus violent".

Outre Donald Trump "qui a fait du Trump", Joe Biden s'est illustré avec des invectives à l'intention de son adversaire et notamment un : "Tu vas la fermer, mec ?". Pour la spécialiste des États-Unis, Biden a été "très combatif". "C'est l'image d'un 'Sleepy Joe' qui s'effondre", déclare-t-elle au micro de RTL. "Sleepy Joe", qui signifie "Joe l'endormi", est l'un des surnoms donnés par Donald Trump à son adversaire pour le disqualifier auprès de la population.

Trump insiste sur le vote par correspondance

De son côté, le correspondant de RTL aux États-Unis Philippe Corbé regrette un débat "minable" et "insupportable à regarder", dans un pays qui se vante pourtant d'être "la plus grande démocratie du monde". Pour lui, Trump a surtout cherché à plaire à sa base : une stratégie qui pourrait lui être néfaste puisqu'il doit encore convaincre les électeurs modérés. "Biden a entre 6 et 9 points d'avance dans les sondages", assure-t-il.

Le président américain a également manqué de clarté sur certains enjeux comme le climat ou la nomination d'un nouveau juge à la Cour suprême, estiment les deux spécialistes. En revanche, il a insisté "très lourdement sur le vote par correspondance", estime Marie-Cécile Naves. Donald Trump assure en effet que les risques de fraude sont importants, même si de nombreux spécialistes soutiennent le contraire.

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"Son intérêt c'est que le scénario de 2016 se reproduise, que les démocrates s'abstiennent", explique la directrice de recherches à l'IRIS. Selon elle, les républicains devraient avoir plus tendance à se déplacer aux urnes dans ces conditions.

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