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Tensions en Méditerranée orientale : pourquoi la France envoie des Rafale

ÉCLAIRAGE - La Grèce reproche à la Turquie d'avoir violé les frontières maritimes en envoyant, le 10 août, des bâtiments militaires à proximité d'une de ses îles. Derrière le conflit se trouvent de vastes gisements gaziers en Méditerranée orientale.

Le porte-avions français en Méditerranée en février 2009 (Archives)
Le porte-avions français en Méditerranée en février 2009 (Archives)
Crédit : JOEL SAGET / AFP FILES / AFP
Tensions en Méditerranée : pourquoi la France se met-elle en alerte ?
00:02:09
Tensions en Méditerranée : pourquoi la France se met-elle en alerte ?
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Pierre Julien - édité par Victor Goury-Laffont

La situation en mer Méditerranée se crispe. Ce jeudi 13 août, le ministère français des Armées a annoncé que deux chasseurs Rafale et deux bâtiments de la Marine nationale seraient déployés temporairement en Méditerranée orientale, sur fond de tensions entre la Grèce et la Turquie. 

Une implication dans le conflit peu au goût de la presse pro-gouvernementale turque qui a accusé la France de "dépasser les bornes" et de "chercher la guerre". Le 23 juillet, Emmanuel Macron avait vivement critiqué la "violation" des souverainetés grecque et chypriote par la Turquie.

Derrière le désaccord entre Grèce et Turquie, la découverte, ces dernières années, de vastes gisements gaziers en Méditerranée orientale. Les deux pays riverains, tous deux membres de l'Otan et théoriquement alliés, se sont retrouvés dans une situation de rivalité pour mettre la main sur ces ressources, exacerbant les tensions.

Une violation des frontières maritimes ?

La situation s'est particulièrement détériorée ce lundi 10 août après le déploiement d'un navire de recherche sismique turc, escorté par des bâtiments militaires, dans le sud-est de la mer Égée, une zone de la Méditerranée disputée et riche en gisements gaziers. 

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La Grèce estime que les bâtiments militaires se sont trop rapproché de l'île grecque de Kastellorizo, et accuse la Turquie d'avoir violé les frontières maritimes entre les deux États. Le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis a assuré, le mercredi 12 août, que la Grèce ne chercherait pas à aggraver la tension, mais prévenu "qu'aucune provocation ne resterait sans réponse".

Emmanuel Macron s'est entretenu avec Kyriakos Mitsotakis et fait "part de sa préoccupation au sujet des tensions provoquées par les décisions unilatérales de la Turquie en matière d'exploration pétrolière", a indiqué l'Élysée dans un communiqué. Il souhaite désormais "un dialogue apaisé entre pays voisins et alliés au sein de l'Otan".

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