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Donald Trump, le 8 décémbre 2020
Crédit : TASOS KATOPODIS / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP
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Entre les 3 et 4 novembre derniers, le monde était tourné vers les États-Unis qui s'apprêtaient à élire leur nouveau président. Il aura fallu attendre jusqu'au 7 novembre pour connaître le nom du vainqueur, Joe Biden, et jusqu'au 14 décembre pour que le collège des grands électeurs le confirme comme 46ème président américain. Autour de ce scrutin, une désinformation complète.
De mercredi 4 au samedi 7 novembre, les réseaux sociaux étaient en surchauffe concernant les résultats de plusieurs États comme l'Arizona, la Géorgie, le Wisconsin ou encore le Michigan. On pouvait notamment y lire "fraude massive", "ce type a voté une fois à Miami et une autre fois à Philadelphie, comment est-ce possible ?" ou "on a brûlé les bulletins à Phoenix, il y a plus de votants que d'habitants". Entre le 27 octobre et le 11 novembre, soit une semaine avant et une semaine après l'élection américaine, Twitter a signalé 300.000 messages potentiellement trompeurs concernant l'élection.
Des fausses informations largement alimentées par Donald Trump lui-même. Dès le début de l'année 2020, le président mettait en garde contre le vote par correspondance. Il avait également affirmé en juin dernier que celui-ci pourrait alimenter la plus grosse fraude électorale américaine.
Avec la pandémie de coronavirus, plus de 70 millions d'Américains ont choisi ce mode de scrutin, ce qui a retardé le dépouillement. Cette lenteur a permis d'alimenter les rumeurs car le temps est une valeur-refuge du complotisme : plus c'est long, plus il y a soupçon. Des messages délirants sont apparus sur les réseaux sociaux comme "Hillary Clinton et Joe Biden arrêtés" et "Trump a gagné".
Ces publications ont été partagées et alimentées par des groupes comme QAnon, un groupe complotiste persuadé que Joe Biden et démocrates attaquent les enfants. Des affirmations sans fondement, mais qui ont permis de jeter de l'essence sur un pays au bord de l'incendie.
Les médias américains ont tenté d'endiguer ce flux d'intox avec des cellules de fact checking. La chaîne conservatrice Fox News a même coupé le discours de la porte-parole de Donald Trump, alors qu'elle évoquait des fraudes électorales. D'autres ont préféré arrêter la diffusion du discours du président américain le 6 novembre dernier en raison des nombreuses fausses informations énoncées.
Même chose pour Twitter, réseau social préféré de Donald Trump, qui alerte désormais sur la véracité des publications de Donald Trump évoquant des fraudes électorales et l'épidémie de coronavirus. De l'autre côté de l'Atlantique, l'année 2020 aura au moins montré que les médias avaient encore un rôle à jouer.
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