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Plan de paix à Gaza : quelles vont être les conséquences concrètes sur place ?

Après l'annonce d'un cessez-le-feu, la bande de Gaza se trouve à un tournant crucial. Les efforts internationaux se multiplient pour stabiliser la région, mais les tensions persistent, notamment autour de la démilitarisation du Hamas et de l'acheminement de l'aide humanitaire.

Un drapeau palestinien brandi à Gaza (image d'illustration)

Crédit : Doaa Albaz / ANADOLU / Anadolu via AFP

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Quel avenir pour la bande de Gaza ? Le 13 octobre 2025, Donald Trump et une vingtaine de chefs d'État se sont réunis en Égypte pour échanger autour d'un plan de reconstruction du territoire palestinien.
La première phase de l'accord du cessez-le-feu comprenait la libération de tous les otages encore vivants du Hamas, en échange, Israël a relâché près de 2.000 prisonniers palestiniens.

Malgré cette avancée, le chemin reste long pour parvenir à une paix durable. Dans la bande de Gaza, le Hamas a mené, mardi 14 octobre 2025, une campagne de répression et d'exécutions en pleine rue de "collaborateurs". Certains de ces actes ont été filmés et publiés sur le canal Telegram de la Télévision du Hamas, avec la légende suivante : "La résistance exécute la peine de mort contre un certain nombre de collaborateurs et de hors-la-loi dans la ville de Gaza".

Une difficile démilitarisation du Hamas

La deuxième phase du plan de paix inclut la démilitarisation du Hamas, une exigence que l'organisation terroriste continue de rejeter. Pour les inciter à coopérer, Trump propose une "amnistie" pour "les membres du Hamas qui s'engagent à respecter une coexistence pacifique et qui rendront leurs armes".

Le plan de paix prévoit aussi la mise en place d'une force internationale de stabilisation vise à soutenir le déploiement de milliers de policiers de l'Autorité palestinienne dans l'enclave. Environ 5.000 d'entre eux ont déjà été formés en Égypte et en Jordanie, précise franceinfo. La France, l'Espagne et l'Italie et d'autres ont déjà exprimé leur volonté de contribuer à cette force de stabilisation.

Donald Trump a menacé le Hamas de recourir à la force, si l'organisation refusait de se démilitariser d'elle-même. "Cela se passera vite et peut-être violemment", a-t-il lancé devant la presse à la Maison Blanche. Le président des États-Unis a aussi appelé le Hamas à rendre les corps des derniers otages israéliens.

Le retour d'une aide humanitaire

Sur le terrain, la situation humanitaire montre des signes d'amélioration, bien qu'elle demeure instable. Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) et l'organisation mondiale de la santé (OMS), Israël a récemment autorisé l'entrée d'aide humanitaire et médicale, incluant du gaz de cuisine, des tentes, des fruits frais, de la viande congelée, de la farine et des médicaments, pour la première fois depuis le mois de mars.

L'ONU a tout de même exprimé sa préoccupation face à la limitation imposée par Israël, qui n'autorise pour le moment que 300 des 600 camions d'aide humanitaire à entrer dans la bande de Gaza. Israël reproche au Hamas de ne pas respecter l'accord de cessez-le-feu, soulignant que seules quatre dépouilles ont été restituées jusqu'à présent, dont l'une ne correspond pas à un otage.

Selon la radio-télévision publique israélienne KAN, Israël a indiqué autoriser mercredi 15 octobre, la réouverture du point de passage de Rafah entre l'Égypte et Gaza pour faciliter le transit de l'aide humanitaire. "600 camions d'aide humanitaire vont être acheminés (mercredi) dans la bande de Gaza par l'ONU, des organisations internationales agréées, le secteur privé et les pays donateurs", a indiqué le média sur son site internet sans citer de sources.

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