Dans la nuit du vendredi au samedi 19 mars, un ancien rugbyman argentin, Federico Aramburu, a été tué par balle dans les quartiers chics de Paris. Après ce meurtre, le principal suspect est toujours recherché : il s'agit d'un militant d'extrême droite connu.
Cet ancien militant du Groupe union défense (GUD), un syndicat étudiant d'extrême droite coutumier des actions violentes et récemment dissous, de 27 ans fait donc bien partie des trois personnes recherchées pour leur implication dans cet assassinat survenu au petit jour, en plein quartier Latin.
Le suspect est déjà connu de la justice puisqu'il doit comparaitre le 1er juin prochain pour avoir violement tabassé et humilié en réunion un membre de son propre groupuscule pour des motifs restés flous.
L'ancien militaire avait également créé un marque de vêtement identitaires en 2016. Des tee-shirts et sweatshorts promus par des figure de l'extrême droite comme Julien Rocheddy, ancien directeur du Front national jeunesse ou encore le Général Piquemal, radié de l'armée après une manifestation contre l'islamisation de l'Europe.
Il est désormais soupçonné d'un rôle de premier plan dans l'altercation de fin de soirée qui a viré à la froide exécution du rugbyman Federico Aramburu.
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