Les infos de 6h - Présidentielle américaine : ce qu'il faut retenir du discours d'investiture de Kamala Harris

C'est désormais officiel ! Kamala Harris affrontera Donald Trump dans la course à la Maison-Blanche. Cette nuit, elle a accepté l'investiture du parti démocrate après quatre jours d'une convention à Chicago, qui a attiré plus de 20 millions de téléspectateurs chaque soir. 

Dans un long discours, la vice-présidente a appelé son parcours, ses origines, sa vie de parents immigrés et de classe moyenne, ses convictions et ses valeurs "qui lui ont fait suivre sa vocation du tribunal à la Maison-Blanche" tout en évoquant les combats qu'elle va porter durant la campagne.

Les Américains ont vraiment découvert une Kamala Harris sortie de l'ombre de Joe Biden, sérieuse dans son costume signature tout en noir. Elle passait son grand oral et elle semble l'avoir réussi à en croire les clameurs du stade. 

Elle a décrit aux Américains sa vision des États-Unis : une Amérique plus juste, plus équitable. Avec, au coeur de son programme, une économie d'opportunité et la protection de droits fondamentaux comme la santé ou l'avortement. 

À lire aussi

Kamala Harris

"Je ne veux pas retourner dans le système" : que devient Kamala Harris depuis sa défaite à la présidentielle ?

Sur la politique étrangère, elle a repris le flambeau de Joe Biden : des liens proches avec l'Otan et aucune compromission avec les autocrates.

Trump accusé de vouloir renvoyer les États-Unis "en arrière"

Surtout, elle a commencé à installer son duel avec Donald Trump qu'elle ne va pas hésiter à prendre à bras-le-corps durant toute cette campagne. Kamala Harris a attaqué avec virulence son rival républicain, l'accusant de vouloir renvoyer le pays "en arrière" avec un programme très conservateur.

"Nous savons à quoi ressemblerait un second mandat de (Donald) Trump. Tout est écrit dans le Projet 2025", a-t-elle déclaré en référence à un programme ultraconservateur confectionné par des proches du milliardaire dont l'objectif est, selon elle, de "ramener notre pays des années en arrière". Ce à quoi à la foule a répondu en chantant un slogan de sa campagne: "Nous ne retournerons pas en arrière".

"Auto-détermination" pour les Palestiniens

La candidate démocrate à la présidentielle américaine également jeudi l'"auto-détermination" pour les Palestiniens, alors que la guerre entre Israël et le Hamas a fait des dizaines de milliers de morts dans la bande de Gaza depuis plus de dix mois.

"Le président Biden et moi-même nous efforçons de mettre fin à cette guerre afin qu'Israël soit en sécurité, que les otages soient libérés, que les souffrances à Gaza cessent et que le peuple palestinien puisse exercer son droit à la dignité, à la sécurité, à la liberté et à l'auto-détermination", a déclaré la vice-présidente des États-Unis.

À écouter également dans ce journal

International - Après une série de séismes, un volcan est entré en éruption au sud-ouest de l'Islande. Un village de pêcheurs a été évacué.
Politique - À l'université d'été des écologistes, la candidate du Nouveau Front populaire au poste de Première ministre Lucie Castets a déclaré que des "compromis sont possibles", "mesure après mesure", avec Emmanuel Macron.

Justice - Le parquet de Paris a requis contre Gérard Depardieu un procès pour viol. Un réquisitoire qui fait suite à une plainte de l'actrice Charlotte Arnould pour des viols et agressions sexuelles. 

À écouter aussi

Trump à la Maison Blanche 2015 - 2020

6. Le jour où Donald Trump a perdu la Maison-Blanche, Bible à la main

06/06/2025 à 02:10 - 21m27s