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Présidentielle américaine : sondages, soutiens... Comment Kamala Harris incarne "l'espoir" pour les démocrates

La discrète vice-présidente des États-Unis et son équipe tentent de montrer un visage combatif à la convention démocrate, organisée à Chicago.

Kamala Harris, le lundi 22 juillet 2024.

Crédit : Erin SCHAFF / POOL / AFP

PRÉSIDENTIELLE AMÉRICAINE - Sondages, soutiens... Comment Kamala Harris incarne "l'espoir" pour les démocrates

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Carrie Nooten - édité par Baptiste Marin

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Ce jeudi 22 août, elle sera officiellement candidate démocrate à la présidence des États-Unis. Pourtant, on ne sait pas grand-chose sur Kamala Harris. Depuis qu'elle a été propulsée comme remplaçante de Joe Biden, elle doit à la fois faire campagne en vitesse accélérée et se présenter aux Américains. La vice-présidente des États-Unis a encore quelques semaines pour convaincre la population. 

Selon les résultats des sondages, Kamala Harris devancerait Donald Trump de deux points au niveau national. Elle a pris la tête dans cinq États-clés, les fameux "swing states". Le camp démocrate reste néanmoins prudent sur les sondages. Mais, un autre indicateur démontre tout l'espoir que la remplaçante de Joe Biden suscite. Au mois de juillet, elle a récolté 310 millions de dollars contre 139 pour Donald Trump. Au total, le parti devrait disposer de 500 millions de dollars dans quelques jours et dépasser largement le trésor de guerre de Donald Trump.

À Chicago, le camp démocrate essaie de forger l'image d'une Kamala candidate. De nombreux clips soulignent ses qualités. L'ancienne sénatrice a été adoubée par Barack Obama. "Kamala Harris est prête pour le job. C’est une personne qui a passé sa vie à se battre au nom de gens qui avaient besoin d’une voix, d’une championne. Kamala n’est pas née riche, elle a dû travailler pour avoir ce qu’elle a", a souligné l'ancien président américain. 

"Quand on se bat, on gagne"

Kamala Harris se présente comme une battante. Si elle ne montre pas autant d’énergie qu’une Michelle Obama ou une Hillary Clinton, qui sont des bêtes politiques, sa prestation à Chicago sera à surveiller. Pour la vice-présidente, "forward" (en français : "en avant ") est le mot clé de sa campagne. "Nous ne reviendrons pas en arrière", a répété Kamala Harris. 

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La défense des libertés individuelles est son cheval de bataille. "Elle parle beaucoup des libertés, de leur importance. On a eu tellement de chance jusqu’à maintenant de les avoir, mais on pense trop qu’elles sont acquises", explique la militante californienne Marilyn Jeffreys au micro de RTL. 


Le morceau Freedom de Beyoncé est la chanson de sa campagne. La chanteuse lui a donné l'autorisation de l'utiliser. L'artiste pourrait venir apporter son soutien en personne à Kamala Harris. La rumeur circule du côté de Chicago. Une autre concerne Taylor Swift, qui pourrait se joindre à la candidate. L'équipe de campagne n'a rien confirmé. Et cette équipe fait très attention à manier le soutien des stars. 

Le tout Hollywood se serait bousculé pour soutenir Kamala Harris depuis un mois. Le camp démocrate voulait montrer avant tout qu’elle avait le patronage des poids lourds politique pour ne pas brouiller le message. Cette convention se veut à l’image de la personnalité joyeuse, rassembleuse, empathique de Kamala Harris. 

Son programme et sa vie privée critiqués

Une "Kamala-mania" a fait son arrivée. À l'intérieur du parti, tout le monde est ravi de l'engouement tout en étant conscient que le travail de campagne ne fait que commencer. Les analystes américains reprochent un manque de substance dans le programme de l'ancienne procureure générale de Californie, en particulier sur ses quelques mesures économiques. 

En tant que vice-présidente, elle a travaillé dans l’ombre sur les droits reproductifs et le contrôle des armes. Ces éléments pourraient ressurgir dans les semaines à venir. Les dossiers épineux restent Israël et la guerre à Gaza, ainsi que l’immigration illégale, dont elle était en charge. 

Le camp adverse l'attaque sur sa vie personnelle. Les Républicains évoquent sa liaison avec le maire de San Francisco, Willie Brown, et sur le fait qu'elle n'ait pas d'enfant. Mais son mari, Doug Ehmoff, a dépeint leur famille recomposée comme une famille américaine comme les autres. "Ceux d’entre vous qui ont des familles recomposées, vous savez que parfois, ça peut être… un peu compliqué! Mais dès que nos enfants se sont mis à l’appeler 'Mamala', j’ai su que tout irait bien", a-t-il confié. 

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