Les infos de 6h - Guerre en Ukraine : Emmanuel Macron à Prague pour parler achat de munitions

Emmanuel Macron doit mardi 5 mars lors de son déplacement à Prague préciser sa position sur l'achat de munitions produites hors Union européenne dans le cadre de la guerre en Ukraine. Une proposition tchèque, face à la pénurie d'obus d'artillerie.

Il y a urgence. Les munitions doivent arriver en Ukraine vite, très vite, et peu importe d'où elles viennent, alors la France change de braquet. Le président voulait jusqu'à présent qu'on fournisse à Kiev uniquement des obus fabriqués en Europe, mais les usines peinent à atteindre le rythme réclamé.

En attendant, Emmanuel Macron va signer un chèque à cette plateforme d'achat en commun. Une plateforme qui fonctionne déjà depuis le début de la guerre, à l'initiative de Prague.

Les Pays-Bas, le Danemark y ont participé pour acquérir des obus de calibre OTAN à 155mm, mais aussi des obus du calibre utilisé le plus souvent dans les pays de l'ex-URSS. Le nouvel objectif, c'est donc l'achat de 800.000 obus trouvés par Prague dans des stocks en Afrique du Sud ou encore en Inde, pour fournir un soutien qui change la donne et qui sort Poutine de sa zone de confort.

À écouter également dans ce journal

Témoignage - L'ex-anesthésiste de Besançon prend la parole ce mardi 5 mars sur RTL. Frédéric Péchier est accusé de trente empoisonnements en polluant pendant près de 10 ans des perfusions pour provoquer des arrêts cardiaques et prouver ses capacités de réanimation. L'accusé clame son innocence depuis sa mise en examen depuis le début de l'affaire.

Accusation - Israël accuse les Nations unies d'avoir étouffé un rapport sur des violences sexuelles commises sur des victimes du 7 octobre. "Il existe de bonnes raisons de croire que des victimes et otages ont été violées", selon Antonio Guterres, qui nie lui avoir caché les conclusions de ce dit rapport.