Guerre en Ukraine : que retenir de la réponse du Kremlin à Emmanuel Macron ?

"Un envoi des troupes européennes en Ukraine ne serait pas dans l'intérêt des Occidentaux". La réponse du Kremlin à la déclaration d'Emmanuel Macron, qui n'excluait pas lundi soir que des troupes occidentales puissent un jour être envoyées sur le front ukrainien, ne s'est pas fait attendre. 

Une éventualité qu'a pourtant repris le Premier ministre Gabriel Attal au micro de RTL, ce mardi 27 février : "Il y a deux ans, beaucoup excluaient d'envoyer des armes ne serait-ce que pour se défendre. On en est aujourd'hui à envoyer des missiles à longue portée pour soutenir les Ukrainiens", a-t-il fait valoir. Et de souligner : "Ce qu'a rappelé le président de la République, c'est qu'on ne peut rien exclure dans une guerre qui agit au cœur de l'Europe, et aux portes de l'Union européenne."

Devant la presse, le porte-parole du Kremlin s'est pour sa part exprimé de manière concise, expliquant que si des soldats occidentaux étaient envoyés en Ukraine, alors "un conflit entre l'Otan et la Russie ne sera plus une éventualité, mais sera inévitable". Si les menaces de Moscou n'ont rien d'inédit depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine, les propos d'Emmanuel Macron devraient relancer la guerre informationnelle entre le Kremlin et l'Europe. De nouvelles déstabilisations et fausses informations contre les intérêts français sont donc à prévoir.