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Procès Péchier : des parties civiles "s'opposent" à la demande de mise en liberté de l'ex-anesthésiste

Frédéric Péchier, condamné à la réclusion à perpétuité pour l'empoisonnement de 30 patients, dont 12 sont morts, va faire appel et faire une demande de mise en liberté. Une décision qui suscite l'opposition des parties civiles, invoquant un "risque de trouble à l'ordre public".

Frédéric Péchier, à la cour d'assises du Doubs, à Besançon, le 15 décembre 2025

Crédit : ARNAUD FINISTRE / AFP

Frédéric Péchier condamné : Stéphane Giuranna, avocat de plusieurs parties civiles, est l'invité de Anne-Sophie Lapix

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Juliette Vignaud & Anne-Sophie Lapix

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L'anesthésiste Frédéric Péchier, condamné jeudi 18 décembre par la cour d'assises du Doubs à la réclusion à perpétuité pour l'empoisonnement de 30 patients, dont 12 sont morts, va faire appel et faire une demande de mise en liberté. "Nous allons nous opposer à sa demande de mise en liberté", indique Stéphane Giuranna, avocat de plusieurs parties civiles, invité de RTL.

Selon le droit, il est possible de remettre l'accusé en appel dans la situation qui était la sienne avant son procès, explique l'avocat. Le praticien, qui comparaissait libre devant les assises du Doubs, n'avait jamais été détenu depuis le début de l'enquête en 2017. 

Néanmoins, en raison d'un risque de "trouble à l'ordre public", après "une certaine pression" faite par Frédéric Péchier contre des témoins durant le procès, Me Stéphane Giuranna appelle à ce qu'il reste en détention. 

"Parce qu'il y a un trouble à l'ordre public, c'est un des critères de la détention provisoire, parce qu'il y a sa protection à assurer et parce qu'il y a la fuite à éviter, nous allons nous opposer à sa demande de mise en liberté", justifie-t-il. 

Au terme d'un exceptionnel procès de trois mois et demi, l'anesthésiste Frédéric Péchier a été condamné jeudi à Besançon à la prison à perpétuité pour l'ensemble des faits qui lui étaient reprochés. La peine est assortie d'une période de sûreté de 22 ans. "Vous allez être incarcéré immédiatement", a lancé au condamné la présidente de la cour, Delphine Thibierge. Il lui est interdit aussi "d'exercer la profession de médecin à titre définitif".  

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